Le Mangeur d’Âmes
Mon avis rapide
Le Mangeur d’Âmes réussit tout à fait ce qu’il propose, à savoir une enquête mêlant phénomènes étranges et visite de nos régions de France. L’intrigue avance assez lentement, ce qui nous donne le temps de s’imprégner de l’ambiance mystérieuse et des personnages qui ne disent pas tout. D’autant que les indices apparaissent vraiment de façon à ce qu’on ne décroche pas. Le seul élément qui peut pêcher est l’aspect parfois téléfilm, dans certains dialogues ou scènes.
Titre : Le Mangeur d’âmes
Réalisation : Alexandre Bustillo, Julien Maury
Scénario : Alexis Laipsker, Annelyse Batrel, Ludovic Lefebvre
Nationalité : Français
Casting principal
Compagnies
Compagnies : Phase 4 Productions, Place du Marché Productions, Star Invest Films France, UMedia, WTFilms
Synopsis
La commandante Élisabeth Guardiano et le capitaine de gendarmerie Franck de Rolan enquêtent malgré eux ensembles sur une affaire intrigante. L’une sur le double-meurtre très brutal d’un couple sans histoire et l’autre sur la disparition d’enfants de la région. Ils vont ainsi essayer de trouver le lien entre les deux situations, qui va les amener à découvrir les légendes locales glaçantes…
- Modifié le 30/01/2025
Retour au prestigieux Club 13 pour Le Mangeur d’Âmes en projection presse !
Le Mangeur d’Âmes tient sa promesse d’une histoire intrigante, avec du mystère tout du long. L’enquête est assez lente mais arrive à nous faire tenir. En tout cas, je n’ai pas décroché, les indices se placent suffisamment bien pour toujours me pousser à connaître la suite. D’autant que le dernier acte est vraiment saisissant, où tout se recoupe. À voir avec les personnes qui ont lu le livre éponyme d’Alexis Laipsker, qui a été adapté ici.
Quant à la réalisation, je n’ai rien de spécial à ajouter. Elle me paraît plutôt classique. Pour le coup, on peut même trouver parfois des airs de téléfilm, notamment dans certains dialogues. Néanmoins, cela reste assez violent, avec des maquillages FX de qualité proposant des scènes très graphiques.
Au niveau du casting du film, Paul Hamy me fait penser à un Tom Hardy français. Concernant Virginie Ledoyen, elle peut avoir des tendances mono-expressives, mais cela peut s’expliquer par son personnage. D’ailleurs, je trouve intéressant que les deux protagonistes aient des traumas. Ça peut paraître bateau, mais ici la façon dont ils sont exploités fonctionne.
En tout cas, on retrouve une belle immersion dans la nature française. La forêt apporte une touche de mystère en plus. On aborde également les villages sans histoires reculés et leurs problématiques. Qui plus est dans ce contexte d’intrigue sordide et de tension constante. Un peu dans le même esprit que Le Torrent ou Mon Garçon.
Regardez la bande-annonce de Le Mangeur d’Âmes
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