

Le Château Ambulant
Mon avis rapide
C’est un plaisir de redécouvrir Le Château Ambulant, sur grand écran. J’avais quelques bribes de souvenirs, mais je ne me souvenais plus de la dernière partie, un peu trop abstraite pour moi. Cela ne fait pas pour autant d’ombre aux magnifiques décors, aux personnages attachants et à l’animation de qualité.
Titre : Le Château Ambulant (ハウルの動く城 - Hauru no ugoku shiro)
Réalisation : Hayao Miyazaki
Scénario : Cindy Davis Hewitt, Diana Wynne Jones, Hayao Miyazaki
Nationalité : Japonais
Synopsis
Sophie est une jeune chapelière, dans une jolie ville proche de la guerre. Un soir, elle reçoit la visite inattendue d’une sorcière, qui lui jette un maléfice. L’artisante prend alors l’apparence d’une très vieille femme et ne peux en parler à son entourage. Elle décide de s’exiler un temps dans les collines, afin de trouver une solution. C’est là qu’elle va faire la rencontre de la maison sur patte d’un grand magicien, Hauru…
- Modifié le 30/01/2025
À l’occasion de la rétrospective Miyazaki, je viens potentiellement pour la dernière fois à l’UGC Normandie, pour Le Château Ambulant.
J’avais découvert Le Château Ambulant il y a une dizaine d’années, je me souvenais vaguement de certains passages ou personnages. Le redécouvrir sur grand écran, qui plus est à l’UGC Normandie (qui va bientôt fermer), c’était un immense plaisir. D’autant qu’il s’agissait vraisemblablement de la version remasterisée. C’était dans le cadre d’une rétrospective du réalisateur Hayao Miyazaki, on pouvait découvrir également Princesse Mononoke et Le Voyage de Chihiro.
J’aime beaucoup l’univers européen steampunk de cette histoire. Je ne me souvenais plus qu’il s’agissait de l’adaptation d’un roman. Néanmoins, le Studio Ghibli s’est bien approprié l’œuvre car on ressent leur patte.
On retrouve par exemple des créatures très organiques, ainsi que des animations délirantes parfois dérangeantes, qu’on connait bien. De plus, j’adore l’animation du château ambulant, le style me rappelle un peu le jeu vidéo World Of Goo.
Cependant, le film ne m’a pas autant touché que je l’espérais. L’intrigue se tient à peu près, mais sur la fin elle devient trop abstraite pour moi. Qui entraîne aussi quelques questionnements sur la logique des événements. C’est toujours un peu le souci quand on se veut poétique et magique. Aspect qu’a par exemple beaucoup usé le dernier en date, Le Garçon et le Héron.
Cela n’empêche pas Le Château Ambulant de proposer de magnifiques décors et animation toujours au top. On peut dire que le long-métrage coche les principaux éléments d’un Ghibli. Les quelques pointes d’humour m’ont même agréablement surpris.