La Communion

Comme je le disais dans ma critique d’En Avant , il faut sortir de sa zone de confort. Je n’avais que l’affiche comme référentiel sur cette œuvre et un ami m’a proposé de tester. La carte ciné a du bon, car elle permet de découvrir de nouveaux horizons sans risque financier.

J’ai été agréablement surpris de ne pas m’être ennuyé. L’histoire, inspirée de faits réels, tient en haleine jusqu’à la fin. Pour un drame polonais, je l’ai trouvé suffisamment filmographique et accessible. J’ai beaucoup apprécié l’aspect anti-manichéen dans l’écriture des personnages. Le protagoniste est grandement porté par Bartosz Bielenia, avec son regard puissant. On arrive facilement à se projeter dans la personne, dans les moments de stress notamment.

La sensation d’étouffement se ressent dans chaque plan. Entre les cadrages, la focale et l’étalonnage, on reste sur nos gardes quant à la dissimulation du terrible secret.

C’est le premier film en langue polonaise que je regarde et à l’oreille je me suis vite habitué (et raccroché pleinement aux sous-titres)