Jusqu’en Enfer

Depuis le temps que je vois la jaquette de Jusqu’en Enfer dans les rayons DVD, je ne pensais pas le voir un jour.

Lorsque que Panic! Cinéma ont annoncé la séance de Jusqu’en Enfer, j’ai regardé la bande annonce pour voir de quoi il s’en retournait. Ayant vu Evil Dead et les Spider-Man, je connaissais un peu l’univers de Sam Raimi. À savoir que ça fait peur tout en étant divertissant et parfois drôle. Du coup, j’ai tenté le coup.

C’est effectivement assez flippant, même si j’ai été surpris d’avoir su gérer la majorité des jumps scares. Certains n’étaient vraiment pas prévisibles, mais aucun n’est gratuit. D’autant que je ne suis pas à l’aise à la base avec les films de possessions et autres délires bibliques.

J’aime l’utilisation d’effets pratiques, cela permet au film de moins vieillir. La vieille jouée par Lorna Raver fait super flipper, malgré quelques scènes très funs. En fait, c’est aussi drôle qu’effrayant.

De plus, j’ai eu la chance de voir Jusqu’en Enfer en 35mm (mon petit kiff) ce qui rajoute un aspect vintage intemporel.

L’héroïne jouée par Alison Lohman est très intéressante. En effet, elle est vraiment au centre de l’histoire, sans être cruche ou sexy. Elle a un véritable parcours et une évolution crédible. Ça me fait penser à Laurie dans Halloween : La Nuit des Masques (1978). De plus, son petit ami (Justin Long) la soutient, ce qui la rend moins illuminée. Elle prend cependant vraiment cher pour le coup, en termes de dégueulasseries.

Enfin, le film propose différentes lectures, qui nous permettent de l’interpréter comme bon nous semble.