Invisible Man

Après avoir initié deux fois un univers partagé entre ses monstres fantastiques, en vain, Universal reboot son Homme Invisible. Bonne idée ?

Ce fut une bonne idée. On se souvient tous de l’Homme Invisible culte, avec ses chapeaux et bandages (d’ailleurs vous pourrez y déceler des clins d’œil) ou d’autres films un peu désuets qui montrent des objets qui volent de façon grotesque. Ici, il n’est pas question de chasse habituelle. On observe plutôt l’emprise psychologique d’un mari violent sur son ex-femme. L’intrigue tient sur quelques lignes car tout se joue sur le visuel. Il s’agit avant tout d’une œuvre d’ambiance, avec une tension constante et l’angoisse de sombrer dans la folie.

Invisible Man n’échappe pas à quelques minis facilités de-ci de-là, sans que cela gêne réellement.

Elizabeth Moss porte vraiment le film, en y apportant une névrose crédible qui s’aggrave.

En terme de rythme, on prend son temps, parfois trop pour pas grand-chose. L’aspect de l’homme invisible s’est bien modernisé, mais ils ont joué la carte d’en montrer le moins possible. Une bonne astuce, car en effet, vers la fin, certaines animations dénotent un peu.