Cloud Atlas

Je pensais redécouvrir Cloud Atlas, mais durant et après le visionnage, il m’est venu un doute. Je crois qu’en fait, je ne l’avais pas vu, ou du moins pas en entier. Car je ne me suis rappelé de presque rien.

Ainsi, j’ai pu profiter pleinement de l’incroyable montage. Très audacieux, il passe d’une époque à une autre en un seul plan parfois. Cela rend le film très dense. Néanmoins, une fois dedans, on comprend assez bien. Et surtout, ça paye à la fin.

Durant tout le film, on est très actif sans s’en rendre compte. En effet, c’est nous, spectateur.trice qui raccordons les éléments d’intrigue.

D’ailleurs, Cloud Atlas regorge d’acteurs qui incarnent vraiment différents personnages. C’est pourquoi je trouve amusant de repérer qui joue qui. À savoir retrouver les stars dans chaque époque. Par exemple, bien que Tom Hanks tienne bien l’écran, c’est Hugh Grant qui me fascine ici. Car il s’éloigne le plus de ce qu’on connait. En fait, il s’agit d’un film multi-héros, au delà d’être un film multi-genres.

En revanche, on sent passer les quasi 3 heures. De plus, j’avais déjà les jambes engourdies au bout de 20 minutes. Donc c’est un film où il faut s’accrocher un minimum. Notamment, évitez de le regarder avec un niveau de fatigue ou de concentration diminuer. Vous passerez à côté d’un moment incroyable.

D’autant que visuellement, les effets spéciaux restent encore solides. Avec Cloud Atlas, je réalise que j’aime bien le cinéma des Wachowski (Matrix et Speed Racer) J’ai presque envie de revoir Jupiter Ascending, juste pour comprendre ce qui m’a déplu à l’époque.