Calamity
- Modifié le 23/06/2023
En dépit d’être le dernier film vu de 2020, Calamity devient le premier que je vois en 2021 !
Synopsis de Calamity
La jeune Martha Jane Cannary, un vrai garçon manqué, vit avec sa famille et sa communauté nomade. Ils traversent l’Ouest américain du 19e siècle, à la recherche d’une meilleure vie. Mais après un grave accident, son père ne peut continuer à guider les troupes. Elle va alors essayer de s’y atteler, tant bien que mal, puisque les filles n’ont pas le droit de monter à cheval…
Calamity (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Calamity
Ce qu’il faut retenir, c’est que Calamity est un film franco-danois, qui arrive à nous plonger dans le western américain du 19e siècle. L’évasion est totale et on apprend la vie au côté de cette enfant, qui ne souhaite que s’extirper des codes sociaux. Un film d’animation qui fait voyager l’esprit dans tous les sens du terme !
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Mon avis détaillé sur Calamity
Calamity aurait pu être le dernier film vu en salle en 2020. Hélas, suite à un concours de circonstances, je n’ai pas réussi. Mais je me rattrape grâce à Citia et Unifrance ! En partenariat avec Inde Sales et Maybe Movies, ils ont eu la gentillesse de proposer un visionnage en ligne gratuitement, pendant une durée limitée. Il devient donc le premier film que je vois et dont je parle ici en 2021 ! Et j’avais hâte de voir ce long-métrage d’animation, vainqueur du Cristal du Festival d’Annecy de 2020.
Tout d’abord, la première chose qui m’a frappé, c’est cette plongée dans l’Ouest américain d’antan. Les décors fabuleux usent de palettes de couleurs très originales. De plus, les teintes ne correspondent pas vraiment à la réalité. De même pour la saturation, qui fonctionne carrément. Cela donne ainsi une direction artistique inédite, la grande force de Calamity.
Ensuite, on ne sait même plus vraiment s’il s’agit d’un film en 3D ou 2D, tant l’aspect peinture étonne à chaque plan. Y compris dans l’animation qui, comme le reste, se situe dans le semi-réalisme.
Par exemple, l’ambiance western de Calamity se ressent par l’approche contemplative du genre. Accompagnée d’une bande-son immersive, on se laisse emporter par les aventures de cette enfant pleine d’énergie.
Pour le coup, la narration dose plutôt bien les péripéties, les scènes de dialogue assez espacées. Ce long-métrage ne s’adresse ni trop aux enfants, ni trop aux adultes. Il y a un juste milieu parfait, où tout le monde est captivé.
Enfin, Martha semble clairement féministe avant l’heure et dans sa quête en tant qu’héroïne, elle galère tout du long. Le thème est abordé intelligemment. Ils n’en font pas des caisses mais en même temps, prennent des situations précises. Chacune et chacun peut se retrouver et ainsi prendre du recul sur les différences sociales entre les hommes les femmes.
Après, Calamity n’est pas totalement parfait. Notamment, la mise en place des personnages un peu longue. Aussi, l’intrigue s’autorise quelques deus-ex prévisibles et des résolutions miracles.
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