Apollo 18

Samedi, je cherchais un film pour Halloween, sur une des plateformes sVOD auxquelles que suis abonné. Et puis je suis tombé sur ce film, Apollo 18, dispo sur Amazon Prime ! Ça tombait bien, car je voulais aller le voir à l’époque en salle.

Je ne m’attendais pas à grand-chose, j’avais eu des échos comme quoi c’était un peu claqué au sol. Et pourtant… Je n’ai pas passé un mauvais moment !

Tout d’abord, le concept reprend du found-footage comme les Cloverfield ou Projet Blair Witch, voire même du Babysitting 2 ! L’histoire-ci se déroule dans l’espace (sur la Lune plus précisément) et l’astuce des caméras embarquées fonctionne au top. Les vues à la première personne sont ainsi toujours justifiées.

Ensuite, niveau horreur, bien sûr les amateurs passeront leur chemin. Je peux comprendre la déception de beaucoup de personnes qui recherchaient la peur. Vous n’aurez que du suspense, mais c’est ce que j’ai trouvé intéressant.

En effet, dans un contexte de réalisme, la tension est palpable tout au long du film, car souvent on ne voit pas tout et il ne se passe pas non plus énormément d’événements. Les menaces n’apparaissent quasiment jamais à l’écran de façon explicite. On se retrouve clairement dans des rushs pourris de vidéo. Comme quand toi tu essayes de filmer quelques chose à l’arrache.

Pour le coup, l’aspect de vidéo nous immerge beaucoup. À la fois avec l’effet vintage pour correspondre aux années 70, mais également dans la qualité volontairement médiocre des cadrages. Franchement, si tu prends sans contexte certaines images, tu peux faire ta théorie du complot au calme.

Enfin, si on fait abstraction de l’aspect horreur peu existant, le seul point négatif d’Apollo 18 que j’ai trouvé concerne les personnages. Au début, ça va. Mais plus ça avance, plus j’ai l’impression qu’il s’agit plus de soldats, que de scientifiques spatiaux. Leur comportement humain qui reprend le dessus sonne un peu trop comportement “normal”, plutôt que de personnes entraînées pour gérer des crises.