Aline

Aline a de quoi réussir, car on part déjà avec une empathie certaine. En effet, il ne faut pas oublier que Céline Dion reste un monument de la chanson francophone et que son personnage est devenu attachant avec le temps. Du moins en tout cas, qu’on l’aime ou pas, on la connait (même Deadpool avait fait un featuring).

La réalisation n’est pas incroyable, malgré quelques plans iconiques. Néanmoins, Aline se concentre sur les protagonistes et leur histoire. Cela suffit déjà amplement à passer de bons moments vraiment touchant, notamment avec la famille. On suit littéralement des tranches de vie de la femme talentueuse, bercées par des chansons cultes de la diva.

Valérie Lemercier s’imprègne parfaitement de son rôle. Le début d’Aline semble d’ailleurs rendre hommage à ses propres débuts, dans le sketch parodique de l’École des Fans par les Nuls , qui déjà faisait une référence à Céline Dion. Concernant cette dernière, on y suit ici épisodiquement ses époques et événements clés. Plusieurs fois, on peut confondre Lemercier avec Dion !

Il s’agit d’ailleurs d’un point fort d’Aline : la ressemblance avec la réalité. D’un part, la vieillesse des parents me bluffe, car je ne sais même pas quel est le véritable aspect de Danielle Fichaud et Roc LaFortune. D’autre part, le maquillage incroyable de Sylvain Marcel lui permet de se transformer absolument en sosie de René Angelil.

Enfin, mention spéciale également pour Victoria Sio, la voix chantée, qui se confond parfois aussi avec celle de Céline.