Le PIFFF 2023
- Modifié le 01/02/2024
En 2023, je retourne enfin au PIFFF ! Je n’y étais pas allé depuis 2018… Au moins, ça fait le plein de films en salle et d’avant-premières !
Déjà, que propose Le PIFFF 2023 ?
Du 6 au 12 décembre 2023, le PIFFF (Paris International Fantastic Film Festival) promeut le film de genre au Max Linder Panorama. À travers des films (longs-métrages et courts-métrages, français et internationaux) en compétition et des séances spéciales.
Alors que vaut Le PIFFF 2023 ?
En 2023, le PIFFF nous a proposé pas moins de 26 longs-métrages, dont 10 en compétition. J’avoue que j’enchaine bien cette seconde partie de l’année. Puisqu’en septembre, j’étais à l’Étrange Festival.
Pour le coup, je n’ai pas demandé l’accréditation presse, car de base, je n’étais pas sûr d’y aller. Ensuite, c’est que je n’ai eu le temps d’assister qu’à 3 séances, ça ne valait pas le coup. D’autant qu’au début, j’étais même parti pour assister qu’à l’ouverture et la clôture. Mais j’ai réussi à finalement caler un film en compétition. Voici un recap de ce que j’ai pu voir !
La cérémonie d’ouverture du PIFFF 2023 :
Le maître des lieux, Cyril Despontin, a ouvert officiellement le bal lors de la cérémonie d’ouverture du PIFFF 2023. Le président de l’association Paris Ciné Fantastique n’a pas inutilement fait durer, puisqu’il a été assez efficace mais toujours avec une bonne sympathie.
Ainsi, il a débuté avec une évidente session de remerciements. Dans le lot, il a évoqué les partenaires de longues dates, comme le cinéma Max Linder Panorama, qui accueille le festival depuis 2016. Ainsi que le magazine Mad Movies, la chaîne Ciné+ Frissons, la régie technique Etienne Prod et la Ville de Paris (qui a d’ailleurs augmenté leurs subventions pour cette année !)
Mais le festival en a aussi des nouveaux, comme le magazine Métal Hurlant et la plateforme de sVOD Filmo (dont j’avais pu assister à la séance Allociné qui les présentait)
Pour la suite, Cyril a présenté tous les jurys des différentes compétition, puis a enchaîné directement sur la présentation du court-métrage d’ouverture.
Il s’agissait d’Ada, en présence de sa réalisatrice Anaïs Vachez. Elle nous a parlé un peu du parcours du film et a chaleureusement remercier le PIFFF pour sa diffusion. Il sera disponible sur OCS en 20240.
Pour terminer la cérémonie, on est venu nous parler rapidement du film d’ouverture, Dream Scenario de Kristoffer Borgli. Hors-compétition, il s’agissait de l’avant-première française, puisqu’il sortait le 27 décembre en France.
La Soirée d’ouverture :
Après la cérémonie, le PIFFF 2023 a continué au Corcorance’s. En effet, le pub irlandais situé quasiment en face du Max Linder est devenu le bar officiel du festival. Des bénévoles nous ont donné des bracelets, afin de profiter de l’happy hour.
J’ai pu revoir des copains ciné lors de la soirée, comme Fabien Mauro (le fan de Kaiju, comme Shin Godzilla), Laïd et Martin (habitués des séances Panic! Cinéma et Le Grand Écran Large). Ainsi que Sébastien, un bénévole que je connaissais par mon ancien travail et qui m’avait proposé de découvrir le festival en 2018. Mais j’en ai découvert des nouveaux, dont deux que je connaissais seulement sur Instagram. Comme Oscar aka Oscultes et Julien aka Amour 2 Ciné. D’ailleurs, ce dernier était en presse et m’a donc gentiment gardé une place pour toutes nos séances en commun ! Merci à lui !
Pour l’anecdote, j’ai pu rencontrer et discuter un peu avec les réalisateurs d’un court-métrage en compétition… qui a au final remporté 2 prix !
Pour les plus motivés, le Festival projetait Godzilla Minus One à minuit vingt. J’y serai bien allé, mais j’allais déjà le voir en IMAX le lendemain !
Le seul film en compétition que j’ai vu :
Vu que mon lundi soir était libre, j’en ai profité pour aller voir au moins un film en compétition au PIFFF 2023. Il s’agissait de Last Straw, d’Alan Scott Neal. La présentation avant la projection m’avait bien donné envie. Dommage que finalement, le film n’était pas aussi bien que je l’espérais.
La cérémonie de clôture du PIFFF 2023 :
Le PIFFF 2023 s’est donc terminé le mardi 12 décembre, avec sa traditionnelle cérémonie de clôture. Il s’agissait du moment tant attendu, où les jurys annonçaient les gagnant.e.s de la compétition.
Il y avait plusieurs prix, dont voici le palmarès :
Œil d’Or et Prix du Jury court-métrage français pour Cadavérik, de Maxime Brunet et Rémi Paquin.
Mention Spéciale et Prix Ciné+ Frisson pour Gertrude et Yvan Party Hard, de Louise Groult.
Œil d’Or du court-métrage international pour Murder Camp, de Clara Aranovich.
Prix des Lecteurs Mad Movies pour Stop Motion de Robert Morgan.
Œil d’Or et Prix Ciné+ Frisson du long-métrage international pour Vampire Humaniste Cherche Suicidaire Consentant d’Ariane Louis-Seize.
Comme pour la cérémonie d’ouverture, Cyril a été plutôt efficace, ça n’a pas traîné. Ensuite, j’étais donc content que Cadavérik gagne, car cela m’a permis de le voir juste après. D’autant que le président a bien attendu que les réalisateurs regagnent leur siège, pour leur attribuer leur second prix.
Certain.e.s gagnant.e.s ont remercié le festival au travers d’une vidéo, compte tenu de leur situation géographique.
Puis on nous a présenté There’s Something in the Barn, de Magnus Martens. On nous en a notamment dit un peu plus sur le réalisateur.
Et donc pour finir, nous avons la diffusion des deux courts-métrages gagnants, puis le long-métrage. Qui a d’ailleurs servi de film de Noël au final.
La Soirée de clôture :
Comme à l’ouverture, on a pu profiter de l’happy hour au Corcorance’s. D’autant que j’ai pu revoir rapidement Rémi, un des réalisateur de Cadavérik, après notre première rencontre à l’ouverture. J’ai pu le féliciter. J’ai également rencontré des bénévoles, comme Laurent ou encore Sébastien, que je connaissais donc déjà de longue date.
Une belle boutique pour un beau festival :
Durant toute la semaine, une boutique bien fournie était disponible dans le hall du Max Linder Panorama. On pouvait y retrouver des goodies à l’effigie du Festival (gourde, magnet, carte, affiche, t-shirts, …), des DVD et des livres. Pour ma part, j’ai acheté un magnet et une carte postale. J’ai également récupéré un programme en souvenir. Acheter des souvenirs permet de se faire plaisir et de soutenir le projet !
Ce que j’ai aimé lors de ce PIFFF 2023 :
Retourner au PIFFF m’a beaucoup plus et pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, contrairement au Festival d’Annecy ou l’Étrange Festival, il n’y a qu’un écran. Ainsi, on est sûr de rien rater, puisqu’il ne peut y avoir qu’une diffusion à la fois. On peut donc techniquement absolument tout voir.
Ensuite, les pré-séances avait de quoi nous occuper. Déjà, lorsque les spectateur.ice.s patientaient sur leur siège, l’écran proposait un quiz cinéma. À savoir une image où il fallait reconnaître le film, parmi 4 réponses. Puis, juste avant que ça commence, les différentes vidéos des partenaires étaient toutes très entraînantes et mettait de l’ambiance.
Enfin, au niveau des entrées, on peut s’y retrouver. Déjà, la presse a un accès anticipé (ce qui m’a permis, via Julien, d’avoir des bonnes places) Mais les abonné.e.s UGC aussi peuvent, s’iels se rendent une heure avant la séance, tenter d’obtenir une place sans supplément. Pour ma part, j’aurai pu profiter de mon récent abonnement UGC. Mais comme j’avais peu de chance d’arriver 1h avant, j’ai préféré prendre mes places en ligne. Dont le système est simplet et efficace. Ainsi, j’étais sûr d’avoir mes entrées.
Du coup, que dire de Le PIFFF 2023 ?
Très content d’être retourné au PIFFF en 2023. J’ai ainsi pu voir des films sympa et des courts-métrages incroyables. C’est plaisant ce shoot de cinéma original juste avant les fêtes. Le tout dans une bonne ambiance cinéphile. Un grand bravo à tou.te.s les bénévoles, qui ont fait un excellent taff ! J’espère vous revoir l’année prochaine.
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Liens Utiles
Le PIFFF : https://www.pifff.fr/
Max Linder Panorama : https://maxlinder.com/