Ready Player One
- Modifié le 12/03/2023
Mon réalisateur préféré revient avec Ready Player One peu de temps après Pentagon Papers. Et pas qu’un peu, puisque c’est reparti pour 100% de grande aventure !
Synopsis de Ready Player One
2045, James Halliday a développé un immense univers virtuel, accessible via des casques VR. À sa mort, les joueurs découvrent qu’il a caché un Easter egg (un bonus numérique caché dans le jeu). Le premier qui le trouve peut devenir alors le propriétaire du jeu et en avoir le contrôle total. Dans cette compétition planétaire, le jeune Wade Watts s’est allié avec des amis pour effectuer la quête. Mais une entreprise peu scrupuleuse nommée IOI est prête à tout pour l’en empêcher et de finir le jeu avant lui…
Ready Player One (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Ready Player One
Ready Player One est une fresque gargantuesque pour les gamers, les cinéphiles, les lecteurs et même les mélomanes. Le tout mené dans une aventure épique entre deux mondes savamment liés. L’immersion et le rythme fous procurent un vrai plaisir. Ce qui donne un spectacle divertissant rendant hommage avec une technique de grande qualité. C’est l’exemple parfait d’une histoire simple mais bien racontée. En plus, pour les séances IMAX, on a eu le droit à un super poster !
↓ Découvrez mon avis détaillé plus bas ↓
Vous appréciez Jevaisciner.fr ?
Mon avis détaillé sur Ready Player One
Ready Player One est tout simplement excellent ! C’est une sorte d’hommage multiple, sur la pop-culture, les développeurs de jeu, des films d’aventure et de la réalité virtuelle.
Le rendu semi-réaliste s’intègre bien dans un visuel très beau. L’immersion est très bonne lors des longues séquences sans coupe. D’autant que l’univers est riche et recèle aussi d’inventivité par moment. Par ailleurs, quelques plans font d’ailleurs très jeu vidéo. De même, l’Imax 3D est super bien utilisé sur les grosses scènes. Enfin, l’interactivité entre le réel et le virtuel est bien pensé.
Quant aux personnages, ils donnent un bel esprit d’aventure par leur simplicité. J’ai bien aimé Halliday, joué par Mark Rylance (que j’ai découvert dans un autre Spielberg, Le Pont des Espions et revu dans Dunkerque de Nolan) car il reprend bien les codes des développeurs des années retro.
Les licences dans Ready Player One s’intègrent bien, en se liant à notre monde où l’on baigne dedans aussi finalement. Les clins d’œil sont pour tout le monde, connaisseurs ou pas. Parfois vous trouverez même des références dans des références. Elles sont partout, aussi bien dans des personnages, des armes, des véhicules, des musiques, des nominations, des jouets, des scènes… sans pour autant atteindre l’overdose (même si on grille par moment celles qui ont été plus mises en avant)
Bien que j’ai dû en rater certaines, j’ai remarqué l’étendu de la boîte à souvenir, la nostalgie que Spielberg donne aux fans. Ce qui rend le film vraiment comme une distribution de bonheur, d’autant que les références sont toujours de qualité. On a envie de mettre pause sur certains plans et compter le nombre de personnage ou objets que l’on reconnait.
Évidemment, je ne dis pas que Ready Player One n’a pas quelques défauts. Comme la conclusion qui est trop simple par rapport au cheminement. Ou encore que quelques facilités altèrent un peu la diégièse du film (ou alors ça ne va pas jusqu’au bout). Comme quelques moments qui ont l’air accélérés, car on devrait passer plus de temps sur certains points. De plus, le film met surtout en avant les licences Warner. Et à titre vraiment personnel, je suis déçu que les intros de logos Warner et autres n’ont même pas été transformées pour l’occasion (comme l’ont pourtant fait Universal pour Pacific Rim 2 !)
Mais tous ces petites défauts ne gâchent pas les bons moments qu’on passe.
Vous aimez Jevaisciner.fr ?
Soutenez le site en achetant l’autocollant officiel ici !
Ou via le(s) lien(s) affilié(s) Amazon ci-dessous. Cela permettra de soutenir le film ainsi que le site jevaisciner.fr !
Bluray / 4K du film Ready Player One : https://amzn.to/3JAKLL8