

The Fountain
Mon avis rapide
Content d’avoir enfin vu The Fountain car il était plus abordable que je ne le pensais. J’ai donc été agréablement surpris de comprendre une bonne partie du film et par extension le propos. De belles musiques et une mise en scène intéressante, qui me réconcilient avec ce réalisateur.
Ma note

Visionnage
Sorti le 27/12/2006
Vu le 03/04/2025
Casting principal
Compagnies
Compagnies : 20th Century Fox, Epsilon Film, Regency Enterprises, TFM Distribution, Warner Bros. Pictures
Synopsis
Tommy est chercheur en cancérologie et souhaite à tout prix trouver un traitement pour Izzy, sa femme mourante…
- Modifié le 14/04/2025
À l’occasion de la rétrospective Darren Aronofsky, je découvre The Fountain et la salle Henri Langlois de la Cinémathèque française !
Ainsi, le réalisateur nous a introduit le film en amont de la projection. Accompagné de l’interprète Anaïs Duchet, habituée de la Cinémathèque, il est revenu à la fois sur la génèse et sur l’impact de son 3e long-métrage. Il a notamment avoué que c’était son préféré, à l’époque où c’était le plus détesté. Mais qu’à présent, Mother! a pris le relais… De ce postulat, une fois lancé dans The Fountain, j’ai vite été rattrapé par ce qu’il m’attendait.
Au tout début, on baigne dans la métaphysique. J’ai trouvé quelques similarité avec Cloud Atlas, mais ce dernier est un peu plus digeste aux premiers abords. Ici, on sent qu’on ne va pas nous raconter une histoire, mais une expérience. C’était donc compliqué de rentrer dedans, j’avais l’impression que chaque scène devait être vue avec 100% d’interprétation.
Pourtant, plus le film avance, plus il devient compréhensible. Dans le sens que les éléments et symboliques imbitables jusqu’ici finissent par s’expliquer tout du long. Rendant ainsi le propos plus tangible. D’autant qu’il n’y a au final que 3 unités de lieux.
On se retrouve finalement face à une véritable narration qui aborde, avec une dose maîtrisée d’expérimental, divers sujets profonds. Comme la vie, la mort, le pardon, le timing, etc…
Alors certes, je ne dis pas que j’ai absolument tout compris, car j’ai décroché plusieurs fois. Ça frôlait même dangereusement avec la purge. Néanmoins, j’ai trouvé le film plus abordable que je ne pensais (par rapport à Mother! justement par exemple)
D’autant que la mise en scène propose de belles choses à plusieurs moments. En plus, accompagnée d’une musique incroyable, surtout lors des séquences avec l’arbre.
Ensuite, on peut souligner la prestation impeccable d’un jeune Hugh Jackman, qui prouvait déjà ses capacités d’acteur de films d’auteur. Aussi, il fait face à une Rachel Weisz déterminée et qui le complète parfaitement, notamment pour le chemin qu’il doit emprunter.
Enfin, de retour sur la séance de The Fountain, on a eu le plaisir de le voir en projection 35 mm, avec sous-titres disponibles sur un écran séparé. J’ai été très heureux de voir le meme avec Hugh Jackman sur grand écran, à l’instar de celui de Leonardo DiCaprio dans Gatsby.