The Monkey

Attention à vous si vous possédez le jouet The Monkey…

Le concept de The Monkey est sympa, mais l’intrigue ne va pas plus loin, elle manque de fond. Ainsi, les dialogues plombent un peu le rythme, apportant des longueurs. C’est dire que malgré ses 1h38, on les sent passer par moment. Sans parler de la conclusion trop simple. Je ne sais pas ce que la nouvelle vaut comparée au long-métrage. Bien que Stephen King en personne aurait validé le scénario. Pour le coup, je pensais que ça allait être plusieurs histoires, mais pas du tout.

Au niveau des personnages du film, on a un manque d’écriture, de background solide. Seul Petey semble tenir la route à la rigueur, à travers l’ado qui comprend ce qui l’entoure. Par ailleurs, j’ai trouvé amusant de retrouver l’actrice Tatiana Maslany, que j’ai découverte dans l’horrible série She-Hulk. Ensuite, Theo James s’en sort pas mal à jouer les deux frères adultes. Tout comme Christian Convery pour les versions enfants (j’avoue je pensais qu’il s’agissait de vrais enfants jumeaux ! Tandis que les adultes ça se voit qu’il n’y a qu’un acteur.)

Cependant, la principale raison d’aller voir The Monkey réside dans les morts trashs (dans l’esprit de Petite Fleur par exemple). Dès la première scène, on comprend vite le ton et on a hâte de découvrir le reste. Je retrouve notamment un air de Destination Finale, avec cet aspect mort programmée où tout se met en place pour vous tuer. À la différence qu’ici, les morts sont exagérées, burlesques, absurdes et improbables. C’est tout ce qui fait le charme du film et ils ont réussi au moins cette partie.

Donc dommage qu’entre on s’ennuie, car ça pouvait raconter tellement plus de choses !