En Fanfare

C’est mignon et plein de bons sentiments. En Fanfare propose beaucoup de sujets variés et intéressants. Notamment une technicité de la musique fascinante, car je n’y connais rien.

De plus, le casting est en forme, avec du beau monde. Aussi bien Benjamin Lavernhe que Pierre Lottin campent des personnages qui leur vont à ravir. Même Sarah Suco, découverte comme Benjamin dans Le Discours, arrive à donner une présence à son personnage.

Le souci est que le film ne décolle jamais vraiment. La plupart des scènes s’enchaînent machinalement, on n’a pas le temps d’installer d’ambiance prenante. Car au moment où on commence à déceler un sentiment, on passe brusquement à la suite.

Justement le thème de la musique, plutôt présent lors des avant-premières, aurait pu apporter un rythme varié. Ce qui n’est pas le cas, les enjeux changent régulièrement. Ce qui nous empêche de vraiment s’attacher aux différentes situations. D’autant qu’elles ne se règlent pas forcément pour la plupart. Aussi, certains éléments forcent un peu l’émotion qu’on est censé avoir, que ça soit le rire ou les larmes.

Bref, En Fanfare me perd à un moment. Néanmoins, cela le l’empêche pas d’avoir quelques chouettes moments, notamment la scène finale. J’avais un peu le même avis à l’époque pour Un Triomphe, un précédent film d’Emmanuel Courcol.

Retrouvez aussi mon retour sur l’avant-première Allociné.