Sunshine
- Modifié le 21/11/2024
Nouvelle séance Le Grand Écran Large au Club de l’Étoile avec Sunshine !
Synopsis de Sunshine
Dans un futur proche, l’Humanité subit un hiver mondial, car le Soleil se meurt. Une équipe d’astronautes scientifiques est envoyée pour redémarrer l’astre à l’aide d’une bombe stellaire. La mission ne sera pas des plus faciles…
Sunshine (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Sunshine
Très content d’avoir découvert Sunshine, qui plus est en 35mm au cinéma. J’aime bien l’aspect contemplatif et pragmatique. Dommage que la dernière partie soit gâchée par un élément qui dénote. Mais casting fou de l’époque et des effets visuels époustouflants. Qui n’ont pas du tout vieillit. De la bonne SF semi-contemplative et très pragmatique.
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Mon avis détaillé sur Sunshine
Dès l’introduction, Sunshine propose de l’originalité. À savoir avec le logo inversé de Searchlight Pictures, dont nous avait teasé Mathieu, lors de la séance au Club de l’Étoile.
En effet, de prime à bord, le pitch peut faire penser à un blockbuster bourrin classique. Mais il s’avère être donc plutôt original, notamment dans la mise en scène liée aux contraintes du lieu.
Certes, la science est loin d’être réaliste, avec pas mal de flou voire même d’incohérence. Même le rôle des membres de l’équipe reste vague, ils se contentent d’être présents pour la plupart. Aussi, les différentes actions ne sont pas toujours très claires.
Néanmoins, une bonne partie du film propose de belles séquences, avec de belles images. On se retrouve même dans de la contemplation de la beauté et l’horreur de l’espace. Dont ici on met en avant sa dangerosité vis à vis de ses extrêmes. Cela n’empêche pas d’aborder d’une façon pragmatique comment y survivre.
Aussi, les effets spéciaux m’ont beaucoup impressionnés. Ils n’ont pas du tout vieilli car ils usent avec parcimonie et pertinence de la CGI. Autrement dit, et on en a parlé durant la projection, l’équipe du film a pensé en amont les plans qui nécessitaient des effets visuels. Cela permet de mieux anticiper et de laisser les artistes faire au mieux leur travail.
Par contre, le seul défaut de Sunshine concerne sa dernière partie. En effet, la fin prend une tournure spéciale et un peu sortie de nulle part. D’autant qu’elle évoque la confrontation de la religion face à la science. Sans que cela ne fonctionne, exceptée peut-être la tension qui en découle.
Enfin, petit détour du côté du casting de fou. Puisque je me suis surpris au début de reconnaître un tel puis un tel puis une telle. Comme disait Mathieu, de nos jours le budget du film aurait été celui du casting, tellement ils et elles ont eu une bonne carrière, pour la plupart.
D’une part Cillian Murphy, qu’il est amusant de voir dans une aventure autour d’une bombe nucléaire 17 ans avant Oppenheimer. Puis un jeune Benedict Wong, qui a trouvé sa place parmi les blockbuster et notamment Marvel (tout comme Chris Evans et Rose Byrne) pour Doctor Strange.
Pour terminer, j’étais persuadé qu’il y aurait une chanson de Linkin Park. Et après enquête, le clip de Leave Out All The Rest n’est pas tiré du long-métrage. Mais est bel et bien inspiré de Sunshine !
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