We Are Your Friends

We Are Your Friends aurait pu se résumer à musique, alcool, sexe et drogue, mais finalement pas que !

Cole Carter est un jeune DJ prometteur. Il vit avec 3 potes dans la Vallée de San Fernando, près de Los Angeles, chacun voulant percer dans un domaine où il y a de l’argent à faire. Cole rencontre un soir James (joué par Wes Bentley, vu dans Hunger Games et Interstellar), un DJ riche et dans le métier depuis quelques années, qui va l’épauler pour le faire connaitre.

Tout commence sur une scène où l’on voit Cole sur son logiciel de musique. Ca annonce du coup, un côté plus pointu, qu’une simple histoire sur la vie d’un musicien. Mais ce qui est bien, c’est que le film reste quand même axé sur cette partie de la musique. Après avoir passé les déboires de jeunes drogués et alcoolisés, on suit en parallèle tout le cheminement de héro, qui essayent d’imposer son propre son. Dommage que le héro n’ait pas plus d’embûches par contre. On apprend en même temps les techniques de DJ pour faire danser les gens, ainsi qu’un peu de culture musicale électronique.

La personnalité de chaque protagoniste n’est pas non plus hyper profonde, ni distinguer, mais il y a un certain fond dans l’ambiance globale. La réalisation est moderne et efficace, avec notamment 2-3 passages en motion design plutôt sympa, mais malheureusement peu nombreux. Au début, je pensais qu’il s’agissait d’un biopic d’un DJ, mais au final il s’avère que c’est à notre époque, avec les influences actuelles qu’on connait déjà (Skrillex, Justice, Diplo, Feed Me, Testö…) avec pas mal de DJ fictifs. Pour les plus connaisseurs, vous aurez quand même le droit à des petits caméos ( /! mini spoil cameo : comme par exemple Francis Dillon qui se fait traiter de gland /!) Sinon, vous aurez toujours le plaisir de voir des jolies filles et des jolis mecs.

L’enjeu du film est centré sur le choix de réussir facilement, sans forcément faire quelque chose de bien, ou de rester soit-même, en puisant dans son univers. Morale un peu simple, mais la façon dont c’est montrer est plutôt cool, surtout la toute fin.