Venom The Last Dance

L’agonie du Sonyverse continue son chemin avec Venom The Last Dance.

Passé les 3 premières minutes stylées, avec une 3D relief ok, Venom The Last Dance retombe vite dans la réalité (tout comme la 3D relief).

Tout d’abord, les scènes comiques entre Venom et Eddie ne sont plus drôles après 3 films. Elles n’ont même pas trop de sens, car cela implique que les personnages n’évoluent pas. D’autant qu’ici, Eddie Broke n’a même plus de background. Il est juste l’hôte en cavale qui subit son symbiote.

D’ailleurs, au niveau des acteurs, aucun n’a l’air d’avoir envie d’être là. Que ça soit Tom Hardy (alors qu’il coproduit et coécrit le film) ou Chiwetel Ejiofor.

Ensuite, on se retrouve avec un filler de 1h40 (oui, il y a à tout casser 10 minutes de vraie intrigue). C’est-à-dire du remplissage, avec beaucoup de scènes inutiles ou trop longues pour rien. En fait, l’histoire est très simple mais répète ses enjeux tout du long. Rien de nouveau après l’intro quoi, donc on regarde passivement ce qu’il se passe, sans grande conviction.

Le pire dans Venom 3, c’est que l’action qui finit par arriver ne se résume qu’à une bouillie de pixels. Donc on ne voit rien, c’est illisible, malgré l’IMAX 3D.

Cependant, malgré tout ça, je m’attendais tellement à voir une purge, que certains éléments ok m’ont surpris.

Par exemple, le passionné d’alien est le seul personnage un peu attachant. D’ailleurs, voir autant de symbiotes dans le film, ça reste un petit plaisir personnel.

Aussi, le personnage de Payne a la conclusion de son arc narratif. En fait, quelques échos à des éléments préparés en amont surgissent. Ces rare efforts d’écriture m’ont étonné, étant donné le vide que le reste propose. Donc vraiment moins pire que je pensais. Let Be There Carnage est vraiment plus horrible, ou Madame Web est encore plus ennuyeux.

Même si ça n’enlève pas les nombreuses incohérences.