

THX 1138
Mon avis rapide
Souvent, avec le cinéma expérimental, il peut m’arriver que je m’ennuie. Et j’avoue que par moments, THX 1138 n’échappe pas à la règle. Néanmoins, c’est beaucoup moins la purge que je pensais. En effet, la simplicité de l’histoire permet de rester attentif à la réalisation étonnamment soignée pour du Georges Lucas. On retrouve notamment beaucoup d’éléments qu’il recréera plus tard. Je suis très content d’avoir enfin découvert ce film devenu culte dans le monde de la dystopie.
Titre : THX 1138
Réalisation : George Lucas
Scénario : George Lucas, Walter Murch
Nationalité : Américain
Casting principal
Compagnies
Compagnies : Solaris Distribution, Warner Bros. Pictures, Zoetrope Studios
Synopsis
Dans un futur aseptisé, une cité souterraine nomme les humains par des numéros d’identification. Tandis qu’on y prohibe les plaisirs charnels, un couple brave l’interdit. THX 1138 va alors se retrouver en prison…
- Modifié le 30/01/2025
C’est amusant de découvrir THX 1138, au lendemain du Star Wars Day. Puisqu’il s’agit du tout premier long-métrage de Georges Lucas !
Après La Planète des Singes, je continue de rattraper ma culture ciné SF. Je découvre cette fois THX 1138, toujours grâce à Gone Hollywood (qui a d’ailleurs écrit un article complet sur le film ici)
Je suis content de mettre enfin des images sur ce titre énigmatique (qui a par la suite prêté son nom à la certification audio THX). Cela me fait d’autant plaisir de regarder du Georges Lucas en version auteur. En effet, on y retrouve des plans soignés, un montage parfois expérimental et une ambiance tout à fait singulière. Même si, au bout d’un moment, j’espérais que ça ne dure pas non plus 2h30.
Malgré ça, je ne cherchais pas à ce que THX 1138 s’arrête. J’avais pour le coup accepté le mood, car j’essayais de comprendre ce que je regardais. D’ailleurs, tout se suit de façon assez linéaire, on ne se perd pas trop.
Les décors uniques et les personnages similaires, réussissent à créer une ambiance anxiogène intéressante. Concernant ces derniers, on suit principalement Robert Duvall, que j’avais découvert il y a peu dans la saga Le Parrain.
Bien qu’avoir projeté la Director’s Cut, malheureusement, Georges Lucas oblige, on se retrouve à visionner une version retouchée. C’est dommage, car on remarque les effets numériques rajoutés après coup. J’aurai aimé avoir les effets spéciaux de l’époque. De plus, je suis également un peu déçu par la simplicité de l’histoire. Je m’attendais à plus de réflexion, plus de moments forts de sens.