Space Jam – Nouvelle Ère
- Modifié le 14/07/2023
Mon pass sanitaire valide pile poil pour Space Jam 2 … mais quelle déception de ne pas y trouver de version IMAX ! Enfin, est-ce que cela aurait été mieux pour autant ?
Synopsis de Space Jam – Nouvelle Ère
L’algorithme Al G. Rythm a aspiré le basketteur superstar LeBron James et son fils Dom, dans l’univers numérique de Warner Bros. Pour s’en sortir, le sportif doit disputer un match de basket décisif. Il part alors trouver une équipe et c’est sur les Looney Tunes qu’il va tomber…
Space Jam – Nouvelle Ère (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Space Jam – Nouvelle Ère
Space Jam 2 Nouvelle Ère est hyperactif, avec son histoire artificiellement dense et son fan-service totalement gratuit, parfois agréablement subtile, mais souvent bourrin. Ce qui ne compense pas le manque de cohérence dans le scénario et son méchant ridicule. Heureusement, le visuel reste plaisant aussi bien dans l’animation 2D, les interfaces futuristes et certains séquences fluides du match final. Dommage que le film soit aussi inégal. Le côté méta sur Warner Bros. amorcé dans le 1er tiers du film pouvait apporter un humour intelligent et d’autodérision.
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Mon avis détaillé sur Space Jam – Nouvelle Ère
Près de 25 ans après Space Jam (que j’ai revu récemment pour l’occasion et franchement, la nostalgie a surcoté un peu l’œuvre) avec Michael Jordan, Warner décide de créer une version 2021, un Nouvelle Ėre avec LeBron James. Dans le concept, pourquoi pas. Mais dans les faits, on a beaucoup de mal à suivre. J’ai décelé quelques bonnes idées dans ce brouhaha hyperactif.
L’histoire, à la base plutôt simple, s’enrichit artificiellement avec des sous-intrigues inutiles. D’autant que le message tend à être exactement le même qu’en 1997. De plus, entre l’aspect imprévisible des toons et de la puissance de calcul démesurée de l’algorithme, le scénario n’a aucune logique et passe son temps à s’arranger comme il veut.
D’ailleurs, le méchant n’a rien d’extraordinaire, malgré la tentative de se lier aux problématiques de l’intelligence artificielle. Don Cheadle avait l’occasion de briller dans un rôle d’antagoniste, mais peine à convaincre, avec un sur-jeu constant. Même LeBron James joue mieux que lui par moment. Je suis d’accord avec le public visé, mais dans ce cas, faut que l’acting soit cohérent partout.
La pop-culture giga-présente, contrairement à Ready Player One, est totalement gratuite et n’apporte à aucun moment d’intérêt à l’histoire. Pourtant, je suis très friand des clins d’œil de licences (exclusivement du Warner Bros. bien sûr), comme notamment sur la dernière partie du film. En effet, on peut s’amuser à faire un Où Est Charlie ?, car une multitude de personnages cultes sont cachés dans le fond. Mais malheureusement, pour la plupart du temps, j’ai l’impression qu’il s’agit presque de placement de produits, tellement on appuie la référence. Par exemple, pas obligé de mettre autant en avant Game Of Thrones, compte-tenu du public visé à la base.
Heureusement, Space Jam Nouvelle Ère possède tout de même des qualités et pas des moindres. Déjà, j’ai trouvé réussie toute la partie animation dans le monde des toons. Ça fait plaisir de savoir qu’en 2021, Warner peut toujours faire de la 2D avec autant d’énergie et de qualité dans un long-métrage pour le cinéma.
Ensuite, le motion design des interfaces futuristes envoie du lourd. Il y en a beaucoup mais apporte énormément de dynamisme à l’écran. Il relie habilement les mondes du jeu vidéo et de l’informatique.
Enfin, certaines séquences, notamment lors du grand match final, offrent un bon rythme. Je me plaignais plus haut du côté assourdissant et hyperactif, néanmoins, si on prend les séquences indépendamment, ça fonctionne. Les mouvements de caméra suivent les animations fluides des personnages numériques. Petit bémol sur le passage 3D des Looney Tunes, un peu raté à cause du photoréalisme qui n’était pas nécessaire.
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