Désigné Coupable
- Modifié le 28/07/2021
J’ai découvert la bande annonce de Désigné coupable lors de la soirée PASSionnés. Cet aspect combat judiciaire basé sur des faits réels me tentait bien. Je n’ai pas été déçu du voyage.
Synopsis de Désigné Coupable
En 2001, le Gouvernement Américain accusait Mohamedou Ould Slahi d’avoir organisé le recrutement des terroristes du 11 septembre. Enfermé sans jugement pendant des années, le prisonnier malgré lui finit par rencontrer l’avocate Nancy Hollander et son associée Teri Duncan. Mais en fouillant les dossiers, les avocates se rendent compte que l’affaire les amène à découvrir des conspirations gouvernementales inquiétantes…
Mon avis rapide sur Désigné Coupable
Je n’attendais pas moins de Désigné Coupable. Mais au-delà de l’enquête intense et captivante, j’ai adoré l’exploration de la justice américaine. Tahar Rahim nous propose un attachement impeccable à cet homme innocent qu’on cherche à accuser. Une plongée historique et émotionnelle qui mérite d’être vécue, ne serait-ce que pour apprendre un épisode important sur le 11 septembre 2001.
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Mon avis détaillé sur Désigné Coupable
Explorer l’Histoire moderne avec le cinéma, j’adore. Désigné Coupable propose brillamment une narration immersive et captivante, comme récemment Un Espion Ordinaire. Notez qu’il est amusant d’y retrouver dans les deux films Benedict Cumberbatch.
Je n’ai vraiment pas ressenti de mise en scène exagérée, tout semble très crédible (mais j’imagine qu’ils ont quand même dû romancer) Basé sur le livre du véritable Mohamedou, intitulé Les carnets de Guantánamo, ils ont su apporter la dimension judiciaire et militaire prenante.
L’enquête nous emmène au-delà de la preuve de faits, on plonge dans les basfonds du Gouvernement Américain et de ses limites. On met le doigt sur des pratiques obscures, ce qui d’ailleurs occasionne un passage très éprouvant.
Au vu de la bande-annonce de Désigné Coupable, j’aurai juré que Jodie Foster allait tenir le film. Et en effet, sa prestance assure, j’ai beaucoup aimé cet aspect dévoué avec le minimum de détachement émotionnel. Néanmoins, c’est plutôt Tahar Rahim qui tient la barque. On arrive à s’attacher parfaitement à cet homme dont on découvre peu à peu les actes et les non-actes. Lorsque le véritable Mohamedou apparaît à l’écran, on sent que l’acteur a bossé son appropriation comportementale.
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