Sauvages

Grâce au distributeur Haut et Court, j’ai pu rattraper Sauvages au Nouvel Odéon. D’une part, je n’étais pas retourné dans cette salle depuis 2018 avec Cro Man (ou alors plus récemment avec un film dont je n’aurais pas parlé ici). D’autre part, le film était diffusé à Annecy 2024, où il était en compétition. Donc à l’instar de Look Back, j’ai pu le voir et avant même sa sortie au ciné.

Tout d’abord, j’avais adoré Ma Vie de Courgette. Il était donc tout à fait logique que vois absolument le nouveau film de Claude Barras.

Je craignais au début un peu des clichés. En effet, j’ai vu beaucoup de films de ce genre, opposant la nature des méchants capitalistes qui détruisent la forêt. Bien que la situation n’ait hélas pas vraiment évoluée depuis des années, il fallait que Sauvages modernise le propos. Et c’est plutôt réussi, car il arrive à l’intégrer à notre époque. D’ailleurs l’histoire finit par devenir entraînante.

Déjà parce qu’au niveau visuel, le film est généreux en faune et flore. On apprécie grandement les superbes décors tout du long, puisque c’est coloré et plutôt immersif. On a l’impression d’être dans la forêt. D’autant que par rapport à Ma Vie de Courgette, on passe de la petite aventure intimiste d’école à une grande aventure dans la forêt Amazonienne.

À côté de ça, l’animation est toujours de qualité. Comme vous le savez, j’adore le stop motion et je retrouve par moment des aspects techniques fascinants. Dans le sens que le film parvient à représenter des aspects réalistes.

Pour en revenir à l’intrigue, les personnages aussi tiennent en haleine. D’une part avec leur character design original, cohérent et notamment le petit singe trop mignon. D’autre part, leur développement fait mouche, comme le beau lien entre le père et la fille. De même les Indigènes sont très attachants et transmettent pleinement le message.