Saint-Ex

Dès le début, Saint-Ex était déjà mitigé. C’est globalement laid, notamment les intégrations des personnages dans les décors. Ça ne fonctionne jamais, ça fait faux.

Ensuite vient une scène lunaire, qui annonce l’aspect nanar de tout ce qui va suivre.

Pour le coup, j’ai l’impression que c’est filmé avec mon téléphone. Et mon téléphone à genre 5 ans, ce n’est donc pas un gage de qualité. Sérieux on voit les pixels à des moments c’est aberrant ! Je ne sais pas si c’était la copie de la salle où j’étais, mais quelle horreur.

Néanmoins, la colorimétrie est au moins uniforme, dans les tons vert marron tout du long. Bien que ça ne l’empêche pas d’être moche la plupart du temps, on peut trouver quelques fulgurance dans les airs.

Au niveau du casting, il se compose de grands noms, tels que Louis Garrel, Diane Kruger ou encore Vincent Cassel. Pourtant, aucun ne parvient à vraiment captiver. Car chacun part dans un style différent, peu cohérent. Quant aux figurants et rôles secondaires, ils sont en roue libre.

Sans doute à cause du fait qu’on ne sait jamais le ton que le film adopte. Pas complétement drôle ni complètement sérieux, c’est un entre deux qui le rend souvent risible. Les dialogues creux ne l’aident pas non plus, faut dire aussi.

À la rigueur le seul élément à sauver en grande partie (pas tout, il ne faut pas exagérer) serait la musique. Pour que je la remarque c’est que vraiment le reste n’est pas terrible. Aussi, une anecdote amusante est qu’une partie de l’intrigue se déroule un vendredi 13. Or, j’ai regardé ce film un vendredi 13. Voilà voilà, pour vous dire le niveau de ce à quoi je me raccroche…

Aussi, on peut trouver des références au Petit Prince, mais heureusement pour lui, ce n’est pas le sujet du film. On se focalise surtout sur l’aspect aviation de l’auteur. Préférez la version animation pour cela.

Enfin, j’avoue que voir cette qualité de temps en temps ça fait du bien. Cela permet de réajuster son niveau d’appréciation du reste.