

Ron Débloque
Mon avis rapide
Ron Débloque est plutôt une bonne surprise. Ce joli film d’animation arrive à s’ancrer dans l’actualité car il s’adresse à un jeune public sur les valeurs importantes du moment. En effet, il crée une amitié originale, tout en nous informant sur l’utilisation responsable de la technologie moderne. Ainsi, il nous réconcilie avec la connectivité, souvent diabolisée par les boomers. Un départ convaincant pour ce tout nouveau studio anglais Locksmith Animation, que je voyais beaucoup passer au Festival d’Annecy.
Ma note

Visionnage
Sorti le 20/10/2021
Vu le 30/10/2021
Titre : Ron Débloque (Ron’s Gone Wrong)
Réalisation : Jean-Philippe Vine, Octavio E. Rodriguez, Sarah Smith
Nationalité : Britannique
Synopsis
Pas facile pour le collégien Barney Pudowski de se faire des amis, quand toute son école possède un B-Bot. À la mode, ce petit robot permet de se créer des liens sociaux très facilement, on peut le personnaliser et jouer avec. Mais le jour de son anniversaire, Barney reçoit enfin son B-Bot ! Malheureusement, celui-ci semble détraqué…
- Modifié le 30/01/2025
Deuxième semaine et déjà qu’en VF, Ron Débloque débarque discrètement en salles.
Je n’ai pas torp eu vent de Ron Débloque, donc je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’avais peur d’un énième buddy movie sur fond de morale anti-réseaux sociaux. Et pourtant…
L’intrigue commence assez classiquement, puis se détache de ce que je peux imaginer. Résultat, cette jolie amitié m’a touché et aborde en parallèle des sujets modernes importants. À savoir la collecte de données, les algorithmes ainsi que l’impact des réseaux sociaux. On a bien sûr affaire à des caricatures, néanmoins, je n’ai pas trouvé les propos moralisateurs. Au contraire, le discours tend vers un usage plus responsable et plus sain de l’hyper-connectivité.
Ensuite, Ron Débloque se veut original par son choix d’une famille d’Europe de l’Est expatriée. La relation père-fils, sans être inédite arrive à me toucher. De plus, ce long-métrage d’animation continue d’alimenter la tendance à l’inclusivité. En effet, vous pourrez retrouver des personnages secondaires et tertiaires de tout horizon ethnique. D’autant que cela colle aussi bien avec les entreprises de tech que les écoles d’aujourd’hui.
Après, malgré les motions graphics très quali, j’ai décelé quelques facilités / raccourcis scénaristiques sur la fin, sans pour autant qu’elles gâchent complètement le film. Aussi, j’ai trouvé quelques similarités narratives avec Les Mitchell Contre Les Machines.