Prémonitions

D’un point de vue de l’histoire de Prémonitions, il est évident que je ne vais pas rester dessus longtemps, pour des raisons de spoils. Néanmoins, ce policier-fantastique est assez simple en fin de compte. Il révèle de façon claire et rapidement les différents enjeux. On n’a pas vraiment le temps d’imaginer des chemins de se qu’il va se passer. Ce qui arrive, arrive.

Du côté de la réalisation, le début est assez mitigé. N’ayant pas non plus une très grande expertise sur le sujet, j’ai trouvé que certains plans ne collaient pas à la situation. Le film impose une certaine ambiance, avec quelques fantaisies justifiables, pour notamment les scènes de « voyance ». Néanmoins, la scène d’exposition est plutôt confuse. Dans le sens qu’on ne sait pas vraiment pourquoi elle contient les plans intéressants et sortant de l’ordinaire. Toutefois, rassurez-vous, car une fois que l’enquête se lance, on ne fait plus trop attention. De même que de mémoire, même les plans impertinents ne font plus d’apparition.

Ensuite, certaines scènes justifient pleinement la mention “interdit au moins de 12 ans”. En effet, Prémonitions en montre deux-trois où j’entendais le public dégoûté.

Au niveau de la bande-son, on a du très bon M83, qui souligne avec tact le sujet du long-métrage, à savoir la mort des proches.

Pour terminer sur le casting, la rivalité Hopkins/Farell semblait incohérente aux premiers abords. Dans le sens où leur rôle aurait dû être inversé. Mais finalement, leur jeu est suffisamment bon pour que leur personnage soient crédibles avec leur apparence. S’ajoutent à eux, Jeffrey Dean Morgan (Watchmen) et Abbie Cornish (Sucker Punch). Pour le coup, ils me faisaient quand même penser par moment, respectivement à un Javier Bardem et une Charlize Theron « moins chers » . Vis-à-vis de leur physique, comme si tout le budget casting était passé dans Hopkins et Farell.