

Mufasa Le Roi Lion
Mon avis rapide
Mufasa hérite des problèmes qu’avait Le Roi Lion de 2019. Avec en supplément ceux de vouloir expliquer l’origine d’éléments devenus culte. Les nouvelles chansons ne sont pas terribles tandis que l’histoire est assez plate et prévisible. J’espère que ce film fera perdre de l’argent à Disney afin qu’ils comprennent et arrêtent ce massacre. Qu’ils puissent se concentrer sur d’autres projets.
Titre : Mufasa : Le Roi Lion (Mufasa: The Lion King)
Réalisation : Barry Jenkins
Scénario : Irene Mecchi, Jeff Nathanson, Jonathan Roberts, Linda Woolverton
Nationalité : Américain
Synopsis
Kiara, la fille de Simba, doit attendre le retour de ses parents. Pour la faire patienter, Rafiki lui raconte alors la vie de son grand-père…
- Modifié le 30/01/2025
L’origin story de Mufasa débarque dans la version Nat Geo Wild du Roi Lion !
Mufasa a le même problème que Le Roi Lion de 2019. À savoir de nous montrer une version National Geo. Les animaux ont donc toujours la même expression, ce qui complique le transfert d’émotions. De plus, tous les lions et animaux se ressemblent. De loin on a du mal à les différencier.
Au niveau du réalisme, à la rigueur, si on fait des arrêts sur image, effectivement on pourrait confondre avec de réelles images. Cependant, dès qu’il y a de l’animation, cela reste encore trop CGI. Certes, cela est très détaillé, mais avec un mini step qui fait que c’est encore lisse et artificiel.
Au niveau de la crédibilité, le rendu réaliste du film ne va pas avec le reste. Zazu est un exemple typique. Il pourrait très bien être un gag dans une autre histoire. Du genre un animal réaliste qui se mettrait à parler. Car ils ont seulement leur bouche qui bouge, ce qui ne fonctionne pas. Je n’évoquerai même pas une des lionnes avec une voix qui dénote trop. Et c’est d’ailleurs encore pire quand ils chantent.
D’ailleurs, en parlant de musique, les nouvelles chansons du Roi Lion dans Mufasa sont nulles. Notamment à cause des textes niais et qui ne servent que de remplissage. Néanmoins, elles ont le mérite d’avoir des instrus locales (dans notre cas ici, avec des sonorités africaines). C’est ce que je reprochais à Vaiana 2 de ne pas avoir justement. Sinon, ils posent par moment un réarrangement des thèmes connus, histoire de rappeler ce qui marchait.
Enfin, au niveau narratif, l’histoire est plate, prévisible et inutile. À savoir que trouver des origines à des éléments aussi culte n’est jamais la meilleure idée. D’autant qu’elles ne sont pas très logique. Aussi, les séquences avec Timon et Pumbaa sont insupportables. Ils balancent le max de blagues (beaucoup sont méta aussi) pour faire rire. Cela sonne artificiel, comme le reste en fait.
En tout cas, j’ai failli avoir une séance privée Dolby Cinema, si la seconde personne présente à la séance n’était pas arrivée au moment où le film commençait. Dommage !