Mes Vies de Chiens

Sans réelle surprise hélas. Ce n’est pas une bande-annonce, c’est le film en deux minutes. Et même sans l’avoir vue, l’histoire est suffisamment simple pour vite comprendre les enjeux.

En effet, c’est assez rose bonbon, plein de bon sens et de clichés. Ce n’est pas gênant puisque que c’est un film pour toute la famille, mais les différents arcs sont clairement simplifiés. Tout est amené de façon plus ou moins prévisible, comme s’ils avaient embauché des scénaristes des années 80, sans parler des revirements de situation parfois assez brutaux.

Les personnages sont taillés pour plaire à tout le monde, sans aucun ajout d’originalité en termes de personnalité. Vous aurez la possibilité de recroiser Britt Robertson, que je n’avais pas revue depuis Tomorrowland. Les différentes vies du chien ne durent pas en longueur, ne creusent pas loin, on sent que le but est ailleurs, du coup on n’a pas le temps de s’attacher aux nouveaux propriétaires de Bailey.

Malgré cela, je reste sensible et ai été touché par quelques moments, comme des sentiments automatiques, car la partie intéressante était le chien. Déjà parce qu’on ne sent pas qu’il est dressé, son jeu est vraiment naturel, les ajouts de voix off (par Josh Gad, LeFou dans le tout récent La Belle et la Bête de Disney) Son personnage apporte les seuls éléments frais du film, avec en premier lieu l’aspect multiple vie (et assez dur, les multiples morts), mais aussi avec une réflexion sur la vie et la façon dont il lie des événements. C’est clairement le fil conducteur (je crois qu’il n’y a pas de scène où il n’est pas présent), on passe des dizaines d’années littéralement en sa compagnie, à travers son point de vue, il est au cœur du film.

En bref, un film presque digne d’être libre de droit tellement les parties avec les humains sont très conventionnelles et scolaires, mais où l’on apprécie la compagnie de ses boules de poils en passant un bon moment, à voir en famille si vous n’allez pas souvent au cinéma.”