MaXXXine

Effectivement, j’ai pu découvrir MaXXXine bien avant sa sortie. Ça s’est passé à l’UGC des Halles de Paris. Nicolas, le journaliste cinéma, posait des questions au réalisateur Ti West. Ainsi, le cinéaste, accompagné de son traducteur efficace, a pu revenir sur plusieurs sujets intéressants. Par exemple, il a expliqué qu’il a tourné Pearl pendant le confinement en Nouvelle-Zélande. Car c’était le seul pays autorisé.

Concernant le film, c’est très différent de X (et Pearl, que j’ai rattrapé le lendemain de l’avant-première). C’est la suite du premier opus, mais il n’y a pas besoin d’avoir vu les autres.

En effet, ici, on fait une belle plongée dans le Hollywood des années 80. À la fois crasseux et s’émancipant via des nouveaux courants, désignés comme déviants par les conservateurs. D’autant que je vais cet été à Los Angeles, donc je pourrai comparer avec la version 2024.

Au niveau du cinéma, MaXXXine regorge de références, mais qui ne polluent jamais l’histoire. Dans le sens que si on ne les a pas, cela n’affecte pas la compréhension de l’intrigue.

Pour le coup, cette dernière n’était pas du tout ce que j’imaginais. Ce film s’éloigne même de l’horreur, pour se tourner vers du thriller, voire presque vers du policier. Néanmoins, ce virage ne m’a pas trop déçu pour autant. Car il raconte juste autre chose, tout aussi intéressant. C’est plutôt méta, cela rend hommage au cinéma à sa façon.

D’autant que Mia Goth excelle une nouvelle fois dans cette héroïne torturée. De même, c’est un plaisir de découvrir Kevin Bacon et Giancarlo Esposito dans des rôles farfelus.