Les Vedettes

La salle de l’UGC était complète, pour accueillir l’équipe du film, après la projection des Vedettes. Était présent le bloc central du Palmashow, à savoir Grégoire Ludig, David Marsais et Jonathan Barré. S’est ajouté par la suite Théo Gross (Bastien le rappeur), Gaëlle Lebert (la mère de Bastien) ainsi que le compositeur Charles Ludig. Il s’agissait d’une simple session de questions-réponses, accompagnée d’anecdotes de production et de parcours du duo. C’était amusant d’assister à la scène post-générique en compagnie du casting.

Concernant Les Vedettes, je trouve que ce second long-métrage fait encore plus Palmashow que Max et Léon. Le thème de l’amitié qui persiste encore et toujours, opte cette fois-ci pour un angle différent. À savoir que les personnages ne s’apprécient pas à la base, ce qui rajoute une couche de gags et de répliques marrants.

Ensuite, le film fait beaucoup plus de référence aux sketchs. Déjà grâce la présence de beaucoup du casting original des vidéos sur internet, comme Laure Falesse ou Pierre Ludig. Ils sont parsemés dans des figurations amusantes, excepté Julien Pestel, qui joue un rôle plus conséquent (mais très drôle aussi). On pense également à l’essence du duo, dans des petits clins d’œil visuels ou auditifs. Enfin, on retrouve leur savoir-faire pour la parodie pertinente dans les émissions télé. Bref du fan-service très bien dosé et assez discret pour les non-initiés.

Les Vedettes seul fonctionne bien, grâce aux deux protagonistes. On s’attache énormément à leur bêtise et naïveté. Leur parcours va plutôt crescendo, on voyage entre comédie française et film d’animation. La chanson du film reste joyeusement en tête ! Je suis resté un peu sur ma faim avec la dernière partie, sans doute parce que j’en demandais encore. En tout cas en termes d’écriture, on est sur un vrai long-métrage, avec des rebondissements et des liens qui se tiennent entre le début et la fin.