Knock At The Cabin
- Modifié le 06/06/2023
Vu qu’il a déjà déserté les cinémas Pathé, je découvre Knock At The Cabin chez la concurrence.
Synopsis de Knock At The Cabin
La petite Wen est en vacances avec ses papas adoptifs Andrew et Eric, dans un chalet isolé dans la forêt. L’insouciance du séjour va rapidement se transformer en cauchemar, lorsqu’un certain Leonard se pointe avec 3 autres personnes armées. Après avoir forcé l’entrée et capturé toute la famille, Leo leur apprend qu’ils ont été choisi pour sauver l’Humanité d’une Apocalypse. Malheureusement, pour cela, ils doivent désigner et sacrifier un membre du trio pour empêcher la fin du monde…
Knock At The Cabin (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Knock At The Cabin
M. Night Shyamalan revient avec un nouveau film à concept intriguant. Ainsi, Knock At The Cabin est un huis-clos percutant, qui vous fera douter de la véracité de ce qu’il se passe. On peut d’ailleurs faire un parallèle avec la paranoïa présente dans Signes. De plus, les personnages et l’ambiance ajoutent de l’originalité dans ce que j’ai pu voir au cinéma jusqu’à maintenant.
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Mon avis détaillé sur Knock At The Cabin
Je n’ai vu aucune bande annonce de Knock At The Cabin, je ne savais donc pas vraiment dans quoi je m’embarquais. Quoique, je venais surtout pour du M. Night Shyamalan. Et contrairement à son précédent film sorti au cinéma, Old, celui-ci ne m’a pas déçu.
Tout d’abord, bien qu’il s’agisse d’une adaptation du livre The Cabin at the End of the World de Paul G. Tremblay, le concept reste original. En effet, cela amène les deux points positifs qui vont suivre.
Dans un premier temps, les personnes “menaçantes” apparaissent comme empathiques. Cela change des séquestrations habituelles, dont les agresseurs nous en mettent plein la vue avec leur manipulation, leur froideur et leur impulsivité. Comme dans Le Menu, où l’antagoniste montre son emprise. Au contraire dans Knock At The Cabin, les comportements donnent l’impression que tous les personnages sont victimes.
Dans un second temps, avec ces bourreaux malgré eux, je finis par me mettre à la place des séquestrés. À savoir, douter de la véracité des propos. En temps normal, je penche du côté où cela s’avère réel. Néanmoins, les arguments qu’utilisent les vacanciers capturés font sens. Et le huis-clos donne assez peu d’indices au final.
D’ailleurs, concernant la famille enfermée dans sa maison, tandis que l’apocalypse arrive, cela n’est pas nouveau. Puisqu’elle me fait bien évidemment penser à celle de Signes, vu grâce à Écran Large. Là où tout ce qu’on découvre se fait à travers le regard des protagonistes.
Au delà des ces deux points d’expérience satisfaisants, Knock At The Cabin me permet également de découvrir enfin Dave Bautista en dehors de son Drax. En effet, je n’ai pas encore vu ni Onion Glass, ni Army Of The Dead, donc il s’agit du premier film où je le vois. Certes, j’ai vu Spectre, mais il y garde un rôle assez basique d’homme de main. Or ici, il incarne une personnalité convaincante et touchante. Dommage que son physique reste encore assez insolite.
Aussi, j’aime bien Kristen Cui, qui propose une enfant aussi intelligente qu’apeurée. Ainsi, l’histoire se trimballe une fillette attachante, où son comportement paraît irréprochable.
De plus, comme je n’ai pas vu les bandes annonces, j’ai été agréablement surpris de revoir Rupert Grint. D’autant que depuis Moonwalker, je n’ai pas eu l’occasion de le revoir. Ici, il joue un bucheron complexe, aux traits de personnalités assez gris.
Évidemment, j’ai repéré le caméo du réalisateur M. Night Shyamalan, que j’ai trouvé particulièrement amusant. Car il peut souvent prendre un rôle important dans l’intrigue. Ce qui n’est pas le cas dans ce film.
Au passage, j’aime bien la pertinence du choix des personnages. Tout semble justifié, rien n’est gratuit. J’entend par là que ce soit le couple gay ou la carrure de Bautista, la narration ne laisse pas grand-chose au hasard.
Enfin, le final prend aux émotions, notamment grâce aux différentes interprétations que l’on peut faire. Déjà grâce au thème du dilemme universel, qui marche particulièrement bien. On pourrait se dire qu’un film entier là-dessus peut sembler exagéré. Mais la durée correcte de Knock At The Cabin permet de ne pas déborder dans le hors-sujet.
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