Jupiter Ascending : Le Destin de l’Univers

Le destin de l’univers est un bien grand sous-titre. Car déjà, ce n’est pas l’Univers entier qui est en jeu, mais plutôt le sort de la Terre (encore une fois !)

Typiquement, avec ça, on a la recette du film qui donne du travail au CG et Concept Artist. Ils ont fait un très bon travail (et je ne dis pas ça parce que je connais quelqu’un ayant travaillé dessus) ! Par exemple, les designs des vaisseaux me font penser à la morphologie des insectes. Aussi, on a le droit à un space-opéra avec une multitude de créatures humanoïdes, des HUD (Head Up Display) très futuristes. Ou encore des villes proches de celles de Krypton dans Man of Steel. Pour le coup, j’ai un petit coup de cœur pour les bottes antigravité !

Jupiter Ascending est clairement à voir en Imax 3D. Bien que les yeux finissent par s’habituer à la taille de l’écran. De plus, la 3D s’essouffle assez vite (tandis que la bande-annonce de The Walk de Zemeckis et l’intro IMAX étaient plus réussies)

Mais revenons sur l’histoire, hélas. Déception, car je pensais qu’elle sortirait du lot. Malheureusement, le scénario est trop partiel et il s’agit bien d’un film « démo technique ». Je l’ai un peu comparé à une comédie musicale. À savoir que les quelques scènes de parlotte sont là pour entrecouper les scènes de combats et de poursuite. De plus, les dialogues sont assez vides de sens et trop clichés (entre les phrases pseudo-philosophiques et les celles qui n’apporte rien à l’histoire)

À un moment, on se rend compte que l’enjeu dans l’histoire est assez originale. Juste, on se demande pourquoi il en font tout un patacaisse. Ce qui ajoutait un petit plus, c’était le fait qu’une partie du film se passe sur la planète Jupiter. Ce qui n’est pas habituel.

Concernant le casting, on a pas mal de monde. Déjà, Channing Tatum pourrait faire partie des Expendables. Ensuite, Mila Kunis pas vraiment crédible en agente d’entretien. Mais surtout, un Eddie Radmayne que j’aurais voir en autre chose qu’en mec souffrant (je l’avais adoré en Stephen Hawking, mais là, j’ai cru que c’était une parodie). Aussi, on peut noter le retour de Sean Bean dans un rôle sans fin tragique. Enfin, Nikki Amuka-Bird peine à me la faire sortir de la super série Luther.