Fast & Furious 7

Déjà, Fast and Furious 7 présente ici des gros bras surdosés avec Dwayne Johnson et Vin Diesel. Mais en plus, Jason Statham vient s’incruster. On a le droit également aux grosses voitures, aux dialogues pseudo-philosophiques entre deux scènes d’action. Néanmoins, une fois qu’on passe les clichés de ce genre de production, on se divertit vraiment bien.

A chaque épisode, ils essayent toujours d’ajouter une scène de malade, qui monte le niveau de « badass » attitude. Ce genre de cinéma m’amuse, car il faut le prendre au second degré et profiter un maximum des images (pour ma part, je l’ai vu en Imax !) De plus, la musique electro/hip-hop qui se stylise en fonction du lieu (ici au Moyen-Orient) fait aussi partie du tableau.

Les enjeux de Fast and Furious 7 concernent un peu la mémoire de Letty et l’arrivée d’une nouvelle hackeuse (jouée par Nathalie Emmanuel, que j’ai découvert dans Game Of Thrones) On a également à un petit bonus, puisqu’il raccorde avec Tokyo Drift (ce septième épisode se passe juste après le troisième) Cependant, on s’inquiète surtout de ce qu’il advient de Brian O’Connor, que le regretté Paul Walker interprétait. Il a en effet disparu dans un tragique accident de voiture, alors qu’il lui restait une semaine de tournage.

On sait malheureusement dès le début ce que le personnage va devenir. En revanche, ils ont beaucoup soigné les séquences qu’ils ont tournées posthume : on croirait vraiment que Paul se trouve encore parmi nous (ses deux frères ont aidé, en plus d’un traitement numérique et d’effet de caméra) Le grand final de Fast and Furious 7 lui est dédié. On sent d’ailleurs pendant le film que les répliques s’entre-mêlent avec les réels sentiments des acteurs. On a donc le droit à quelques moments poétiques, qui n’étaient pas de trop.