

Encanto : La Fantastique Famille Madrigal
Mon avis rapide
Encanto possède énormément de qualités et de bonnes idées, mais pour un premier visionnage en VF (et en ayant raté le court-métrage Far From The Tree), j’ai la sensation qu’il manque de quelque chose pour se rendre mémorable. En effet, pour un film qui s’annonçait très enjoué et musical, il parait plutôt sage. De même, malgré la merveilleuse magie de la famille Madrigal, le récit ne surprend pas réellement. Aussi, il aborde le thème de la perfection, ce qui est un comble pour une production Disney aussi rodée. Elle manque de faille, sans être pour autant un film pop-corn expéditif. Je vais peut-être aller le revoir en VO pour être sûr.
Titre : Encanto : La Fantastique Famille Madrigal (Encanto)
Réalisation : Byron Howard, Charise Castro Smith, Jared Bush
Nationalité : Américain
Casting principal
Compagnies
Synopsis
Dans la famille Madrigal, tout le monde a hérité d’un pouvoir magique, sauf Mirabel. Elle essaye se faire une place parmi les siens, en les aidant comme elle peut. C’est lorsqu’un danger mystérieux va menacer la magie ancestrale, qu’elle va alors devenir le seul espoir des Madrigal…
- Modifié le 30/01/2025
Après l’Asie du Sud-Est avec Raya, direction Encanto en Colombie avec Mirabel ! Je crois que la dernière fois que j’ai vu un Disney au cinéma, on n’avait pas de masque, donc ça commence à dater.
Au moment où j’écris ces lignes, je ne sais pas trop quoi penser d’Encanto. Je suis allé le revoir, donc l’article que vous allez lire reflète mon avis lors de mon premier visionnage. Une fois que vous l’aurez lu, vous pouvez aller lire mes ajouts sur la version originale en cliquant ici. Bonne lecture !
Il a beaucoup de qualités, c’est un Disney, mais je n’en ressors pas totalement conquis. En fait, je ne sais pas si c’est parce que je suis dégoûté d’avoir raté le court-métrage Far From The Tree ou si vraiment il m’a manqué de quelque chose. Petite mise en contexte de mes péripéties.
En effet, j’ai choisi exprès une séance où l’on diffusait le court-métrage précédant le film. Malheureusement habitant à l’autre bout et ayant mal estimé le temps de trajet (plus d’une heure, c’est fatiguant), je suis arrivé à la toute fin… D’autant que je devais voir le long à la base avec un ami dans un autre cinéma (beaucoup plus près) mais qui ne diffusait pas Far From The Tree. De plus, la séance en Dolby Atmos n’a pas apporté grand-chose. Et même si je n’ai au moins pas raté le début d’Encanto, ajoutez à cela mon cœur qui battait à 1000 bpm après avoir couru dans les escalators. Résultat, difficile de se plonger tout de suite dans l’histoire. Avec cette frustration extrême, j’espérais que ce nouveau film d’animation allait arranger tout ça…
Tout d’abord, c’est très coloré. L’ambiance colombienne dépayse vraiment, ça pourrait faire penser à l’univers mexicain de Coco. Aussi, le sens du détail fait mouche, jusque dans les minutieux motifs brodés des vêtements, ou encore le duvet du coup de Luisa. D’ailleurs dans Encanto, on ressent la famille matriarcale, ça change et ça fait du bien. De plus, les pouvoirs de ses membres vont émerveiller petits et grands.
Ensuite, on s’attache beaucoup à l’héroïne principale, bien qu’elle reste classique dans sa personnalité. En tout cas, la quête de soi est intéressante, il s’agit d’un nouveau Disney sans antagoniste. En particulier, le délire d’une maison plus grande à l’intérieure comme dans Doctor Who renforce cet aspect avec son huis clos. D’ailleurs, la Maison Casita occupe la place du personnage le plus cool et le plus inventif du film. Bref, beaucoup de bonnes idées.
Cependant, je trouve qu’ils n’ont pas poussé les curseurs à fond. Déjà, les chansons, malgré une réalisation entraînante des mini-clips et des instru’ enjouées de Lin-Manuel Miranda, peinent à me convaincre. Hormis la chanson principale Colombia, Mi Encanto, les parties musicales pêchent au niveau des paroles, ça manque de fluidité. Notamment en VF, où l’on perd globalement l’essence latine des personnages (j’aurai adoré écouter Stephanie Beatriz, que j’ai découvert dans Brooklyn Nine-Nine)
Ensuite, le rapport entre l’ambiance mystérieuse et l’aboutissement de l’enquête m’a déçu. On met trop de temps à résoudre un problème qui, pour finir, n’est pas non plus incroyable (mais au moins original) En fait, il ne se passe pas grand-chose et le récit manque de moments vraiment surprenant et surtout émouvant.