Dr. Folamour

Le Dr. Folamour pour la Saint-Valentin et à Pigalle, il y a un léger raccord non ?

Je suis dégoûté de ne pas avoir eu une forme adéquate pour visionner Dr Folamour. Car la fatigue m’a empêché de tout suivre correctement. Je n’avais même pas saisi qu’il s’agissait d’un quiproquo à la base, c’est dire… De plus, le noir et blanc et la narration par le dialogue, j’ai eu du mal à vraiment rentrer dedans.

Cependant, le film reste très intéressant, d’autant que j’avais très envie de découvrir Stanley Kubrick dans la comédie (et plus précisément dans une satire).

Pour le coup, Dr Folamour donne une légère impression d’ambiance à la Z.A.Z. (ceux qui ont notamment créé les Y-a-t-il un Pilote dans l’Avion ?), excepté qu’ici, les gags absurdes servent un message, une critique. À savoir que ce long-métrage souligne fermement le patriotisme américain et en particulier ses dérives. Je trouve la relecture de la Guerre Froide amusante mais surtout, diablement pertinente.

Aussi, bien qu’elle m’ait surpris, la longueur du film suffit largement. Chaque scène reste utile et fait avancer la narration. D’ailleurs, on retrouve finalement assez peu de décors. Donc on suit une situation politique avec peu d’angles différents.

Pour finir, je souhaiterai faire une remarque plus personnelle. En effet, je suis content d’avoir enfin vu Dr Folamour, puisque j’ai enfin découvert d’où viennent les samples de voix dans la musique électro Doomsday Machine de l’artiste Far Too Loud !