DogMan
- Modifié le 15/11/2023
DogMan marque le retour de Luc Besson au cinéma. Et ce, malgré les dessous du showbiz pas très reluisants…
Synopsis de DogMan
La psychiatre Evelyn fait la rencontre de Douglas, que la police lui confie après son arrestation. Cet homme en situation de handicap et qui aime se travestir va lui raconter sa vie et comment il en est venu à vivre avec des dizaines de chiens…
DogMan (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur DogMan
Que retenir de ce DogMan ? Une intrigue originale qui met à l’honneur les marginaux et l’amour pour les chiens. Dommage qu’elle soit trop longue pour ce que ça raconte. D’autant que certains passages peuvent flirter avec le ridicule. Heureusement, quelques séquences restent notables, notamment avec l’aspect multigenre plutôt intéressant.
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Mon avis détaillé sur DogMan
Je vous cache pas que je me suis pas précipité pour aller voir DogMan en salle. En effet, Luc Besson n’est pas dans la meilleure situation, amplifiée par ses détracteurs et ses admirateurs. Donc, c’était compliqué pour moi d’aller voir le long-métrage et surtout d’en parler.
Pour ma part, j’ai vu une partie de ses projets et j’en ai apprécié plusieurs. Donc tant qu’on ne glorifie pas l’artiste, je pense qu’on peut aller voir ce que ce projet a à apporter. D’autant que cela soutient aussi le travail de centaines de personnes, qui ont des factures à payer comme tout le monde. Bref. Allons-y.
Après avoir repassé une tête dans le thriller d’action avec Anna (mais qui n’était pas son meilleur), le réalisateur français revient avec un nouveau scénario original. Et j’avoue, ça fait plaisir des histoires écrites pour le cinéma (comme je le mentionnais récemment dans The Creator)
On pourra toujours rapprocher ce film de marginal à celui du Joker, comme beaucoup l’ont fait. Néanmoins, il arrive à s’en détacher pour nous plonger dans la tête d’un protagoniste torturé par son passé.
Caleb Landry Jones (Get Out) nous livre ici une prestation très juste. Il peut stagner dans le côté blasé mais il ajoute beaucoup de subtilité dans la mélancolie et la satisfaction. Ce qui rend son personnage vraiment spécial, à qui on s’attache au fil du temps.
À l’inverse, j’aurai aimé que la médecin, qu’interprète Jojo T. Gibbs, soit plus développée. Elle sert de fil conducteur surtout, alors que le duo aurait pu être plus profond.
Aussi, les personnes amoureuses des chiens seront comblées. La relation avec leur maitre et les interactions fonctionnent bien. Déjà de voir leur bouille c’est choupi. Mais de se rendre compte de la coordination qu’il a dû y avoir, c’est impressionnant.
Néanmoins, DogMan frôle parfois le ridicule, tant les situations peuvent paraître insolites. De même, malgré des séquences notables, certains passages semblent forcés. Dans le sens que ok, c’est un marginal, le personnage sort des sentiers battus, etc… Mais on pousse trop les curseurs parfois, sans réelles justifications.
En fait, Besson à toujours eu du mal à gérer l’émotion. Comme dans Valérian, ça sonne toujours un peu caricatural. Ici, vu qu’on s’attache sur la longueur au protagoniste, ça fonctionne un peu. Mais certaines séquences n’ont pas trop de sens. Ou alors on sent que c’est juste pour nous rappeler qu’il s’agit d’un drame avant tout.
Heureusement, le côté multigenre est intéressant. Cela compense bien la longueur du film. Puisque je trouve que 2h pour ce que ça raconte, c’est exagéré.
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