Dead Talents Society

Lors du PIFFF 2024, on nous avait vendu Dead Talents Society comme un mélange entre Beetlejuice (dont la suite est sortie cette année) et Monstres & Cie. Pour ma part, j’ajouterai même The Boys, pour le côté show-business. Ainsi, je m’attendais à une simple comédie un peu loufoque (à la My Left Eye Sees Ghosts), mais cela raconte un plus de choses.

Tout d’abord, le détournement des codes de l’horreur est jouissif, notamment avec l’aspect star system. C’est très drôle, on découvre les coulisses en quelques sortes des fantômes.

Ensuite, le film propose quelque chose de plus touchant qu’on pourrait le croire. En effet, c’est une chouette histoire sur la confiance en soi, sur la méritocratie et le regard des autres (la pression sociale). Ainsi, on se retrouve avec des moments plus d’émotion, à travers des personnages attachants et hauts en couleurs.

Pour le coup, les premières minutes de Dead Talents Society m’ont paru compliquées, vis-à-vis du double sous-titrage anglais / français (ce dernier étant plus bas). Mais ça a fini par s’estomper, heureusement.

Le seul défaut à la rigueur serait la conclusion, un peu rushée sans trop vraiment savoir comment finir. Mais sachez que ce film pourrait créer un rick-roll taiwanais !