

Coexister
Mon avis rapide
J’ai quand même ri à certaines phrases ou situations, mais clairement, un film dont on peut se passer, tant l’idée de base est réchauffée, sans qu’il n’y ait vraiment d’originalité derrière, qui lui aurait permis de sortir du lot. J’avais peur de la facilité et c’est effectivement prévisible tout du long et sans message véhiculé. Faire des vannes sur la religion oui, mais faut-il encore qu’elles soient drôles et bien amenées, sans être gratuites pour faire genre on tape dessus.
Ma note

Visionnage
Sorti le 11/10/2017
Vu le 14/10/2017
Synopsis
Nicolas, un producteur de musique dans la pente descendante doit remplir l’Olympia dans les 6 mois. Il trouve alors l’idée de produire un groupe constitué d’un prêtre, d’un imam et d’un rabbin. Le problème est de savoir s’ils vont vraiment réussir à s’entendre…
- Modifié le 30/01/2025
Depuis Qu’est-ce Qu’On A Fait Au Bon Dieu ?, un nouveau thème récurrent des comédies françaises s’est installé : les communautés. Peut-on encore faire des blagues drôles dessus ou il faut passer à autre chose ?
Pour le coup ici, non, il faut passer à autre chose. Et ce n’est pas une raison pour placer des blagues de cul à foison.
Au niveau de l’écriture, ça tombe à plat. Beaucoup de dialogues écrits pour placer des blagues déjà trop entendues (aussi bien sur les religions que sur la musique), certaines moyennement drôles qui durent des plombes et l’histoire n’a pas de sens, en plus d’avoir un problème de rythme. Il n’y a pas de fond au final, donc tout ça pour ça, avec une fin torchée en 2 scènes, ce n’était pas nécessaire. Les personnages sont utilisés à mauvais escient, souvent à l’origine de conflits prévisibles, l’histoire semble avancer sans eux.
Les comédiens font le taff au moins dans leur zone de confort, avec en première partie Ramzy Bedia qui retrouve un rôle qui lui colle bien, puis une deuxième partie avec Jonathan Cohen survolté qui donne tout ce qu’on le sait faire. Guillaume de Tonquedec est égal à lui-même. De courtes interventions de Mathilde Seigner qui valent le coup, très convaincante dans la présidente insupportable. En fait, c’est le seul personnage caricaturé à fond sans nuance, qui marche le mieux.