Le Voyage D’Arlo

Et si la météorite qui avait éteint l’ére des dinosaures n’avait jamais atteint la Terre ? Arlo est le petit dernier d’une portée de triplés de diplodocus. Contrairement à son frère Buck et sa soeur Libby, il est très peureux. Mais sa vie va être bouleversée le jour où son père lui confie une mission…

Première chose que l’on constate, c’est la qualité de rendu des décors. Que c’est beau et ultra réaliste. C’est la marque de fabrique du studio mais là, à des moments, j’avais l’impression de voir des photos. Non seulement les couleurs sont belles mais aussi l’animation, des feuilles, de l’herbe, des nuages est super crédible. Un détail mais combien important, la météo. La lumière qui baisse un peu avec le soleil qui se cache derrière les nuages, on a le sentiment d’y être. Pour ce qui est du reste des changements métérologiques, il sont par contre un peu trop scénarisés.

Au niveau des personnages aussi, lorsque Arlo galère et se fait mal, ça ne fait pas du tout calculé, comme en vrai. Concernant leur design, c’est mignon, mais ça dénote beaucoup avec le décor.

Pour l’histoire, on se déçoit des clichés du début, puis des déjà vu. Quelques scènes restent belle, notamment lorsqu’Arlo explique le principe de la famille. J’ai apprécié le personnage de l’humain dans le rôle du compagnon canin. Mais sinon, tout est assez prévisible et peu original, dommage. Surtout quand on sait que réalisateur Peter Sohn a écrit et réalisé le court mais sublime Passage Nuageux.

Par contre, pour certains plans et scènes, je ne sais pas si c’était moi, un clin d’oeil ou un replay, mais je pensais fortement au Roi Lion !