A Ghost Story
- Modifié le 04/09/2023
À l’ère des superproductions, des super-héros, des effets spéciaux dans tous les sens, A Ghost Story résiste à l’envahisseur. Peut-on encore raconter quelque chose avec seulement des images en 2017 ?
Synopsis de A Ghost Story
Un couple vit de façon plus ou moins heureuse dans une grande maison. Jusqu’au jour où l’homme (Casey Affleck) décède d’un accident, laissant sa compagne seule (Rooney Mara). À présent vêtu d’un long drap blanc, il revient dans sa demeure et observe la vie qui continue sans lui…
A Ghost Story (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur A Ghost Story
A Ghost Story est d’une puissance remarquable. En effet, il faut parfois se laisser embarquer par la puissance des images, ne pas toujours chercher à comprendre. Autrement dit, il faut se laisser guider par un personnage, ici en perdant la notion du temps. De plus, vous ne serez pas encombré par les dialogues. D’ailleurs, j’en apprécie un tout particulièrement, car il fait bien réfléchir. En fait, c’est ce genre de film où il faut rester vraiment jusqu’à la fin pour saisir le but.
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Mon avis détaillé sur A Ghost Story
Au premier abord, on se dit que pour le budget de A Ghost Story, les dialogues, le montage et les costumes ont été considérablement réduit… Et pourtant.
C’est ultra contemplatif, tout se raconte par les mouvements des personnages. De plus, chaque cadrage (le film est en 4:3) est une image d’une composition intelligente, et d’une lumière maîtrisée.
Ensuite, après de longues scènes d’intro, le montage vient finalement remplir un rôle très pertinent. Notamment sur la notion de temps du film, très perturbante.
Aussi, les musiques (enfin quand y en a) sont magnifiques, envoûtantes. D’autant qu’elles apportent une ambiance encore plus planante que le silence des séquences déjà bien pesant (ce n’est pas le film où vous pourrez discrètement vous étouffer avec votre salive)
Néanmoins, je conçois que c’est long. En effet, il faut vraiment s’accrocher, même si l’histoire ne tient « que » sur 1h30. Pour le coup, on vit littéralement le point de vue du fantôme. Le titre , qui observe sans relâche, sans pouvoir faire grand-chose. Heureusement, des passages retiennent tout de même l’attention, avec des mini-rebondissements et surtout des réflexions.
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