Panic Cinéma Mad God

C’est aussi rare que plaisant quand Panic Cinéma présente un film en avant-première, ici Mad God. Pour l’occasion, Maeva et sa team on su trouver des déguisements impressionnants. Bravo pour leur taff !

La séance a débuté avec la bande-annonce improbable de… Starship Troopers 2 ! Mais pas si improbable, car il s’agit en réalité du même réalisateur que le film d’animation, à savoir Phil Tippett.

Pauline du Forum des Images est venue présenter le dernier cycle de la saison, dédié à Los Angeles. Après cela, c’est Julien Dupuy qui a rejoint Marie et Sylvain. Il était déjà intervenu lors de la séance de Cloud Atlas, avec les Capture Le Mag.

Ça m’a autant fait plaisir qu’aux organisateurs de voir une salle quasi pleine. Ainsi, avant le film, Julien a longuement parlé de la révolution de l’image par image / go-motion. Grâce notamment à l’aide complice de Sylvain, qui lui a servi de marionnette pour expliquer la technique.

On aussi eu l’histoire du projet, qui date des années 90, dont on retrouve d’ailleurs des morceaux dans le film final. En effet, Phil Tippett a mis, bout à bout, 10 ans à créer son projet. À savoir une expression de ses rêves, le tout dans une aventure muette viscérale et organique. D’ailleurs, juste avant le projection, Julien nous a prévenu qu’il fallait qu’on prenne ça comme une expérience avant tout. Et qu’on avait le droit de ne pas tout aimer.

Une fois Mad God terminé, Panic Cinéma et Julien sont revenus pour voir s’il restait encore des gens dans la salle. Car il faut dire que le film est très spécial ! Vous pouvez d’ailleurs retrouver mon avis via ce lien (ou plus bas en cliquant sur l’affiche)

Le long-métrage étant plus court que ce qu’on peut voir d’habitude en séance mensuelle, on a eu bien le temps d’en apprendre plus sur la génèse du film. Ainsi que sur l’œuvre du réalisateur, connu pour son travail sur des gros films. Tels que Star Wars, Jurassic Park, Starship Troopers, etc…

D’ailleurs, Tippett Studio ont eu la gentillesse d’envoyer à Panic un extrait de Dinosaur!. Il s’agit d’un court-métrage en go-motion (du stop-motion avec du flou de mouvement) qui montre la vie de dinosaures. le projet est devenu par la suite Prehistoric Beast. Et est notamment étroitement lié avec le Dinosaure de Disney !

Ainsi, l’audience de ce soir-là est sans doute la seule à avoir pu regarder Dinosaur! sur un grand écran !

Pour en revenir à Mad God, il faut savoir qu’il s’agit véritablement d’une bande-démo de Phil Tippett, qui s’est vu contacté par plusieurs grands noms du cinéma. Comme Jon Favreau, pour le faire travailler sur The Mandalorian. Ou encore Ryan Johnson, pour sa prochaine production. Cela dit, Tippett n’a plus trop envie de bosser pour les grands studios.

Par la suite à toutes ces explications, c’était le moment des questions du public. Et je suis ravi qu’on ait évoqué le fascinant Junk Head, un autre film en stop-motion. On a également abordé le processus numérique qui a fait évoluer l’image par image, le processus sonore aussi. Par son titre, on a parlé de l’aspect religion et de son sens. De façon improbable, quelqu’un a évoqué 1984, dans une remarque interminable. On se sait pas trop pourquoi…

Enfin, Panic Cinéma ont terminé la séance Mad God avec un jeu. Cette fois, c’était Jeanne (car pas de montage pour cette fois) avec un super t-shirt Volt/Face qui a posé 4 questions. Les plus rapides avec la bonne réponse gagnait des lots offerts par le distributeur (des films et des goodies)

En tout cas, je suis très content d’avoir assisté à l’avant-première de Mad God. Le film (notamment soutenu par les confères de chez Little Big Animation) a longtemps tourné en festival et a même eu une campagne de crowdfunding. Donc pas mal de gens l’avaient déjà vu.

C’est vrai que Julien Dupuy parle beaucoup et est inarrêtable quand on le lance. Mais c’est au plus grand bonheur des cinéphiles de l’audience comme moi. Ainsi, j’ai pu apprendre de nombreuses informations sur le projet, ainsi que l’évolution de l’image par image. Il s’agit d’une technique que j’affectionne beaucoup et que je préfère voir avec des défauts.