Club Allociné Becoming Karl Lagerfeld

Retour au Forum des Images, après un saut à l’UGC Normandie pour The Fall Guy. Tout d’abord, nous avons eu la traditionnelle vidéo de présentation du Club Allociné avec Tyler Durden. Ensuite, c’est Yoan Sardet qui est venu présenter la séance de Becoming Karl Lagerfeld.  le rédacteur en chef du média nous a notamment parlé du partenaire, Canneseries. Il s’agit d’un Festival de Cannes dédié au monde de la série. Durant l’édition 2024, qui a eu lieu en avril, les 2 épisodes de ce soir y étaient diffusés en avant-première également. Et à l’occasion de la séance dont je vais vous parler aujourd’hui, Yoan a même sorti son plus beau costard, son éventail et ses lunettes caméra. Pour une imitation de Karl très amusante.

La série sort le 7 juin sur Disney Plus et il s’agit d’une production française. On y retrouve notamment Daniel Brühl, que j’avais déjà pu apercevoir dans une autre série sur la plateforme, du côté de Marvel. Ainsi, on s’est enchaîné les deux premiers épisodes et j’ai plutôt bien aimé ce début ! Notamment l’ambiance et les punchlines du monde impitoyable de la mode.

Après la projection, une partie de l’équipe est venue sur scène. Étaient présents la créatrice et showrunneuse Isaure Pisani-Ferry, ainsi que le réalisateur des épisodes de ce soir, Jérôme Salle (Kompromat, L’Odyssée). Du côté des acteurs, on avait Arnaud Valois, Théodore Pellerin et Daniel Brühl.

Les questions venaient à la fois de Yoan Sardet et du public. La première a été plutôt d’ailleurs épique et la personne a même eu le droit à un baise-main de la part d’un des acteurs. Pour le reste, on est revenu sur les origines de Karl Lagerfeld ou encore les inspirations des précédents films sur Yves Saint-Laurent (car on peut le retrouver dans la série, joué par Arnaud Valois). Cela a permis de discuter de l’approche des personnages, aussi bien des acteurs que des auteurs. Ou encore sur le monde de la mode, comment ils ont pu l’aborder. Il y a eu aussi des compliments touchant entre les acteurs. De plus, l’accent québécois de Théodore m’a surpris car il est inaudible dans la fiction.

Parmi les questions, une concernait la présence de romance LGBT, alors qu’on est sur Disney Plus. Malgré les représentants dans la salle, la showrunneuse nous a affirmé qu’elle a eu champ libre. Elle a avant tout voulu raconter une histoire avec des personnages vrais (donc sans les édulcorer) dont elle a gardé ce qui était pertinent. Et ce, sans restriction de la plateforme de sVOD. De plus, le réalisateur voyait plutôt des humains s’aimer que deux hommes en particulier. Un beau message pour montrer que l’amour est universel, qu’importe son orientation.