Cinémathèque Seize – Le Flic de Beverly Hills

Le Club de l’Étoile devient doucement mon nouveau rendez-vous ciné. En dehors des Grand Écran Large, j’ai le plaisir de découvrir de nouvelles séances. Comme récemment StreamVF, avec Richard Darbois. Cette fois-ci, c’est l’association Cinémathèque Seize qui est venue projeter Le Flic de Beverly Hills.

Tout d’abord, Florence et Bruno nous ont présenté simplement le déroulé de la soirée. Le principe était une projection en 16mm. Ainsi, ils ont placé le projecteur au fond de la salle pour l’occasion (et parce que la cabine ne pouvait pas l’accueillir)

Puis, en guise d’avant-programme, nous avons eu droit à des pubs américaines rétro et des bandes annonces de Dirty Harry. Je crois que c’était la première fois que j’assistais à une projection en 16mm. La pellicule pour cet avant-programme était datée, puisque les couleurs ressortaient dans des tons roses. Sur la fin de cette sélection, nous avons pu découvrir aussi des bande annonce vf de films cultes. Tels que Retour Vers Le Futur, Rocky ou encore The Thing.

Après cette passionnante mise en bouche, Cinémathèque Seize nous ont proposé un quiz, en rapport avec Le Flic de Beverly Hills. Notamment sur différents easter eggs et Med Hondo par exemple. Pour le coup, je n’ai eu qu’une bonne (et seule) réponse, grâce à… Crazy Frog. Je ne sais pas trop ce que je dois en penser !

Ils ont enchaîné avec une présentation d’affiches originales de films culte. Parfois avec devinette. Nous avons donc pu observer du Indiana Jones, du Rambo, du Star Wars ou encore Taxi Driver.

Est ensuite venu le temps de la projection 16mm du film. C’était pour moi la première fois. L’image prend effectivement moins de place que du 35mm. L’aspect me fait penser à certains programmes de La Nuit Nanarland, qu’on peut voir dans les Cuts. Le projecteur s’entendait mais heureusement, le bruit s’oublie assez vite durant le visionnage. À condition bien sûr de ne pas s’assoir à côté.

Dû aux conditions techniques, il était coupé en 2 bobines. Il y a donc eu un petit entracte pour changer de pellicule. Le fait que le projecteur était en salle nous a permis d’assister au changement, ce qui était très intéressant. Car c’est un moment assez rare. Et en tant qu’amoureux de cinéma et surtout de la salle, vous pouvez imaginez les étoiles dans mes yeux à ce moment-là.

Pour le coup, la pellicule était d’assez bonne qualité. Étant plus récente que celle des bandes annonces, la couleur était bien mieux restituée. Juste sur la fin, elle a subit des recollages, donc on les a un peu subi. Mais heureusement, c’était vraiment que sur les dernières minutes.

À la fin du générique, on a même eu droit à une sorte de scène post-credit. Suite à une question du quiz sur Le Flic de Beverly Hills, Cinémathèque Seize nous ont diffusé en intégralité un clip, en numérique cette fois. Il s’agissait de la chanson Whatzupwitu qu’interprète Eddie Murphy en compagnie de Michael Jackson. Ce clip respire à fond les années 90 !

Enfin, la séance était loin d’être complète. Mais ce n’était pas si gênant de se retrouver en petit comité. Cela faisait un peu séance privée, avec les plus curieux et curieuses des cinéphiles. Au moins, on sent la passion chez l’association, qui vient présenter du patrimoine cinéma. Ce sont littéralement des reliques ces pellicules !