Les Bonnes Étoiles

Et une avant-première de plus, avec Les Bonnes Étoiles !

Les Bonnes Étoiles est mon premier film du japonais Kore-eda Hirokazu. Cette avant-première Club Allociné était donc l’occasion pour le découvrir.

J’ai trouvé l’histoire plutôt originale. Déjà parce qu’elle se base sur un phénomène de société très peu courant en occident. Ensuite, cela entraîne inévitablement des questions morales très intéressantes par la suite.

Malgré un sujet compliqué et pesant, cela n’empêche pas le film de proposer des moments de légèreté. Que ce soit dans des situations ou des répliques, sans pour autant que cela désamorce complètement.

Le propos se tient tout du long, avec des thèmes intéressants sur la famille. Et ce, à travers une ribambelle de personnages, tout plus attachants les uns des autres.

En effet, l’intrigue des Bonnes Étoiles fait intervenir une bonne bande de protagonistes. On ressent pleinement l’alchimie entre les acteurs du casting. Leur jeu paraît très naturel et donc réaliste. L’évolution touchante de chaque personnage fait beaucoup sens. Cela provoque même quelques scènes fortes sur la fin.

Au niveau du solide casting on retrouve des têtes connues. Par exemple, en tête d’affiche Song Kang-Ho vu dans Parasite. Ou encore Dong-won Gang de Peninsula et Bae Donna de la série Kingdom.

Cependant, bien que le rendu global soit joli (narrativement comme visuellement), il n’a pas réussi à me captiver tout le long. J’ai notamment décroché lors de quelques passages, parfois un peu longs. Cela manquait de rebondissements plus importants ou alors d’accentuer les relations entre les protagonistes.