Captain America : Civil War

En ce lundi 18 avril 2016, Paris avait un choix à faire. D’un côté, le concert événement de Joey Starr à l’Olympia, dont certains cinémas le retransmettaient en direct. Puis de l’autre, l’avant-première de Captain America Civil War au Grand Rex. Vu l’article, vous imaginez bien où je suis allé.

Le plus grand cinéma du monde a ainsi reçu l’un des réalisateur Anthony Russo. De plus, plusieurs acteurs l’accompagnaient, comme Emily VanCamp (Sharon Carter), Don Cheadle (War Machine) et l’incroyable Robert Downey Jr. (Tony Stark / Iron man)! On a même eu le droit à des surprises vidéo, ainsi que des goodies.

Pour en venir au film, je vous avoue que je ne m’attendais pas à grand-chose, car les licences de personnages à l’écran étaient loin de pouvoir égaler les intrigues des comics. Par rapport aux comics, en plus du titre, il garde les avis divergents entre Iron Man et Captain America (avec leur équipe respective). De plus, on peut y retrouver aussi le point de vue d’une mère face à Tony Stark. Pour tout le reste, il se base sur l’univers cinématographique Marvel installé, avec de l’inédit bien ficelé.

J’aime beaucoup les batailles, aussi bien dans le montage que dans les chorégraphies. En effet, avec autant de personnages, nouveaux comme anciens, les styles de combat varient suffisamment.

Ensuite, malgré la différence abyssale des héros présents entre les comics et à l’écran, je me satisfait de voir autant de têtes connues dans un seul film. Puisqu’à l’échelle du film et du MCU, cela reste impressionnant. Pour le coup, je n’ose pas imaginer ce que va donner Infinity War…

Ainsi, qu’il s’agisse de leur apparition et leur psychologie, Captain America Civil War arrive à bien gérer ses personnages. Certes, la narration ne peut pas s’attarder sur tous. En revanche, dans l’ensemble, on suit facilement le rythme, sans frustration. Cela dit, j’ai une légère déception concernant Vision, car il sert de comique malgré lui lors des scènes calmes. De même, sans vous spoiler, un des nouveaux héros fait trop numérique dans les batailles.

Enfin, l’histoire bien amenée réussit à me surprendre, même s’il manque un petit quelque chose à la fin. Une ou deux scènes semblent un peu expédiées, mais c’est un parti à prendre.