Absolutely Anything

Neil Clarke est un professeur anglais assez banal, maladroit et peu apprécié des gens. Jusqu’au jour où il reçoit de la part d’une communauté d’extraterrestre, le don de réaliser tout ce qui dit, à condition de secouer la main droite.

L’humour anglais est loin d’être mort ! On rigole franchement, pourtant la plupart des gags sont très simples, voir potaches, mais cela est justifé par une bonne décision de réalisation : la réalité !

Le film est dans le registre fantastique, mais les situations et les vœux du héros, auraient très bien pu être ceux de n’importe qui. Et non seulement les vœux sont à la portée des gens, mais en plus c’est traité avec un aspect auquel on ne pense pas forcément, la diction. Il faut retenir le fait de toujours bien formuler ses vœux ! Sinon, on enchaîne quiproco, scènes dignes d’un Bruce-Tout-Puissant, et montée en tension, à cause du raffut mis en place petit à petit.

On est heureux d’entendre Robin Williams dans le rôle du chien Dennis, qui devient alors un personnage à part entière. Pensez à rester un peu au générique de fin, pour un petit bonus, qui fait plaisir à voir. On reconnait bien les Monty Python en aliens mégalos. D’ailleurs, on sent que ce n’est pas le budget d’un gros studio style ILM, mais au moins, ça s’ancre très bien avec le ton du film (contrairement aux Fant4stiques) Kate Buckinsale semble un peu perdue dans tout ça, mais elle tient la route.

La fin est assez ambigüe, car une certaine logique s’installe dans le film, puis la scène finale semble faire quelques entorses…