Captain Marvel

Avec Captain Marvel, le studio de la maison des idées commence enfin à introduire des héros de tous les horizons !

La dernière ligne droite avant Avengers : Infinity War s’était déroulée avec des super-héros afro-américains. La dernière ligne droite avant Avengers: End Game est avec du girl power.

Un très bon moment ! Marvel Studios continue d’explorer de nouvelles façons de raconter l’histoire de super-héros. Dans le cas de Captain Marvel, il s’agit d’une héroïne. Ils n’ont pas fait les choses à moitié car, on pourrait croire qu’ils ont calé des filles histoire de, mais non.

En effet, il y a majoritairement des personnages féminins, forts et qui se débrouillent souvent sans homme. Chaque fille est intéressante et a une vraie personnalité. Ça me fait super plaisir de découvrir un film dans lequel les fillettes ont une héroïne à qui s’identifier. Pour le coup, un film de féminisme bien plus réussi que Wonder Woman. Car ici, l’aspect féminin apporte beaucoup et l’héroïne s’entoure d’autres femmes, tout le long et de toutes les générations. Il n’est pas question de sauver un amour perdu au moins.

Ensuite, l’héroïne vraiment badass l’est peut-être trop ? Seul l’avenir nous le dira. Captain Marvel se concentre sur ses origines de façon intelligente. Ce n’est pas qu’une simple backstory habituelle. Le montage permet de rendre les actions lisibles et notamment lorsque Vers prend des poses iconiques, rappelant l’aspect comics. Le seul bémol à la rigueur est que Brie Larson n’a pas trop l’occasion de jouer de vraies scènes d’émotion. Elle a l’air d’avoir le même mood pendant tout le film.

Aussi, les décors sont classes, surtout les parties dans l’espace qui sont un pur plaisir en Imax 3D et ça tease bien la phase 4 du MCU potentiellement cosmique.

Enfin, niveau narratif, les cohérences avec le reste des aventures des héros Marvel tiennent la route. Que ce soit les personnages ou les événements. (Pensez à bien rester après les génériques de fin) Ça fait du bien aussi qu’il y est moins d’humour. J’étais à fond dans l’histoire, sans que des blagues viennent me déranger et qui casseraient l’ambiance sérieuse.

D’ailleurs, bien que cela se passe dans les années 90 sur Terre, les références se font discrète. Car elles touchent la corde de la nostalgie avec parcimonie.