Ninja Turtles 2
- Modifié le 04/09/2023
J’ai vu Ninja Turtles 2. Mais il faudrait que je revoie la série animée, avec laquelle j’ai grandi, afin de voir quel ton elle adopte. Parce qu’en live-action, près de 20 ans plus tard, ça n’a pas du tout la même tronche…
Synopsis de Ninja Turtles 2
Le grand méchant Shredder est à présent libre. Cependant cette fois, il s’accompagne de deux mutants écervelés. Les frères tortues vont donc devoir à nouveau sauver New York…
Ninja Turtles 2 (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Ninja Turtles 2
Je savais que je n’allais pas voir le ciné de l’année avec Ninja Turtles 2. Mais j’en suis ressorti comme je suis rentré : sans surprise. Ils ont réussi à rendre la suite encore moins originale. En fait tout s’est déroulé comme si je l’avais déjà vu. Même les effets spéciaux ne m’ont pas transcendés. Alors qu’ils semblaient au même niveau que le 1, à savoir suffisants mais sans plus. C’est vraiment dommage qu’ils aient choisi la facilité, ils avaient tous les éléments pour faire un vrai film, sombre et sérieux.
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Mon avis détaillé sur Ninja Turtles 2
Premièrement, je me suis méchamment ennuyé devant Ninja Turtles 2… C’est clairement pour les enfants, voire un spectacle pour enfant même ! Ils auraient presque dû en faire un long-métrage d’animation. Car les rendus réalistes, avec les comportements neuneus des protagonistes, ça ne marche pas, du tout.
Ensuite, c’est vide de sens ou même d’un semblant d’originalité. En effet, on se s’attarde sur aucun personnage. J’étais content qu’ils intègrent enfin Casey Jones (Stephen Amell), mais il apparait en costume une fois. Tout le reste, ils l’ont démoli, réduit à servir mollement le scénario et faire des gags pas drôles. Aussi démoli qu’April O’Neil (Megan Fox), qui n’a plus qu’un rôle de bombasse même pas blonde.
Aussi, je ne parlerai pas de Maître Splinter (Tony Shalhoub) qui n’apparaît dans le film que pour des tirades pseudo-philosophiques. Ainsi que pour une ou deux blagues sur les vieux.
Du côté des nouveaux, le duo Rocksteady (Stephen Farrelly, aussi connu sous le nom de catcheur Sheamus, que j’aimais bien à la WWE) et Bepop (Gary Anthony Williams) est ridicule, mais c’est un peu voulu.
En fait, ce qui m’énerve dans Ninja Turtles 2, c’est vu qu’on s’adresse aux enfants, on n’a plus rien à justifier. On se retrouve avec des téléportations de personnages (celles au niveau du raccord, pas celles de l’histoire hein), des ellipses temporelles ou encore des gags beaucoup trop longs et lourds. De même, avec les changements de personnalités instantanés et les scènes d’actions torchées, on se fout clairement de vous et de votre enfant. Heureusement, c’est possible qu’ils n’y voient que du feu. Néanmoins, il y aurait pu avoir une seconde lecture, pour les plus grands enfants comme moi. Je ne demande pas non plus de la profondeur comme dans Le Monde De Dory par exemple. Mais surtout pour captiver les fans de longues de date des Tortues Ninjas.
Avec ça, s’ajoute le fan-service gratuit. Les véhicules et les personnages qui sont là juste pour qu’on nous dise ‘hé regardez, on l’a fait en film, vous l’aimiez bien !‘ (je me base sur la série animée, car je n’ai pas lu les comics, qui d’ailleurs étaient plus sombres)
Alors certes, ils tentent de placer des moments émotions, comme la réflexion sur la différence, l’esprit d’équipe ou encore le manque de confiance envers son prochain. Mais ça tombe à l’eau, c’est noyé dans les clichés permanents. C’est même tellement gros des fois, que ça en devient navrant.
Autant dans le 1 j’avais au moins retenu la scène dans la neige qui était plutôt sympa en plan séquence et en 3D. Autant dans Ninja Turtles 2, rien n’est mémorable. Bien sûr ils nous ramènent le Technodrome (vous savez la machine qu’on ne voyait que dans le générique ?) avec Krang (Brad Garrett). N’empêche que ça reste impressionnant seulement les premières minutes.
Au moins, je ne crache pas sur la 3D de Imax, qui l’utilisée à très bon escient. Comme des plans en caméra embarquée sur le skateboard volant de Michelangelo. C’est quand même bien trouvé, tout comme l’immersion 3D dans l’introduction.
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