The Spider Within : A Spider-Verse Story

The Spider Within est un court-métrage d’environ 6 minutes. Donc je ne pourrai évidemment pas en parler très longuement. Je profite surtout de cet article pour vous présenter la conférence à laquelle j’ai pu assister, lors du Festival d’Annecy 2023.

Le court-métrage The Spider Within

Tout d’abord, concernant le court, l’équipe a indéniablement bien bossé. On retrouve effectivement toutes les particularités visuelles de New Generation ou plus récemment Across The Spider-Verse. D’ailleurs l’histoire se situe entre les deux volets.

Mais ils ont réussi à rajouter une nouvelle couche créative. En effet, j’ai beaucoup apprécié cet aspect horreur, qui arrive à exprimer à l’écran des sentiments douloureux. Cela rend d’autant plus profond le personnage de Miles Morales (même s’il est déjà bien développé dans les longs) On découvre ainsi une inventivité certaine et surprenante, tout en restant dans l’univers qu’on connait déjà. En plus, le casting original assure les voix.

Bien qu’elle serve d’exploration créative et narrative, cette Spider-Verse Story est complètement canon. Et ce, malgré l’existence du multivers. Ça m’a fait plaisir de le découvrir sur grand écran et surtout en compagnie d’une partie de l’équipe.

En effet, cette dernière est venue présenter le projet, ainsi que le programme LENS.

Le programme LENS de Sony Pictures Animation

Le programme Leading and Empowering New Storytellers (ou L.E.N.S.) a pour but de mentorer de jeunes talents issus de groupes sous-représentés. Et de leur proposer de travailler directement avec les outils déjà à disposition pour raconter de nouvelles histoires et s’exprimer pleinement. Pour au passage se faire une bonne expérience du leadership.

En plus des représentants du programme LENS David Schulenberg et Michelle Raimo Kouyate , était présente la promo 2023. À savoir Jarelle Dampier, le réalisateur, Kaila Amazan, la scénariste, Joe Darko, le superviseur animation et Clara Chan, la superviseuse des effets visuels.

Jarelle nous a notamment expliqué cette volonté de mettre en image l’anxiété post-covid. Sous forme de crise de panique mélangée à de l’horreur. Il avait besoin de s’exprimer là-dessus.

C’était excitant pour l’équipe de travailler sur la licence du Spider-Verse, mais aussi terrifiant. À cause de la pression de qualité que devait avoir le film, d’autant que cela traitait de santé mentale.

Après avoir diffusé une première fois The Spider Within, les artistes ont pu présenter un making of du projet. Avec comme support beaucoup d’éléments de travail. Tels que des concepts arts, des animatiques, des VFX breakdowns, etc…

Il leur a fallu par exemple 6 semaines d’animation et 6 semaines de lighting. Notamment parce que les couleurs ici étaient très importantes.

La licence Spider-Man étant très populaire, ils en ont profité pour glisser une tonne d’easter eggs pour les fans. À découvrir sur plusieurs visionnages.

Après une seconde projection, le public a pu poser des questions directement aux artistes.

Pour ma part, je ne m’attendais pas à une seconde projection, bien que cela m’a plu. Le temps qu’il restait me faisait plus penser à du temps pour montrer des premières images de Beyond The Spider-Verse. Mais effectivement, il s’agissait avant tout du programme LENS. D’ailleurs, au final, on n’en a pas tant appris que ça sur le programme, son fonctionnement, son avenir, etc… On s’est surtout concentré sur The Spider Within.