X-Men : Dark Phoenix

Modifié le 15/03/2023

Après un X-Men Apocalypse qui nous a partiellement gâté, je n’attendais plus vraiment Dark Phoenix. Je suis quand même allé le voir, en me disant qu’il pouvait agréablement me surprendre. Ah ba non…

Synopsis de X-Men : Dark Phoenix

1992. Lors d’une mission de sauvetage dans l’espace, Jean Grey absorbe une énergie cosmique mystérieuse, mais survit. Elle se réveille avec sa force décuplée, mais surtout incontrôlable. Elle s’éloigne des X-Men, qui vont tout faire pour la ramener à l’École des Surdoués…

X-Men : Dark Phoenix (Bande-Annonce)

Mon avis rapide sur X-Men : Dark Phoenix

Je n’attendais pas grand-chose de X-Men Dark Phoenix et c’est effectivement le cas : il n’y a pas grand-chose. L’ère Fox/X-Men s’éteint donc sur ça. En espérant que New Mutants soit à la hauteur de son retard. Et aussi de sa promotion et de ses reshoot qu’ont techniquement supervisés Marvel Studios…

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Mon avis détaillé sur X-Men : Dark Phoenix

Le début de Dark Phoenix fait très X-Men, c’est très plaisant. Mais ils nous ont déjà fait le coup de Jean Grey indomptable avec X-Men 3. Alors je ne voyais pas vraiment l’intérêt d’en reparler. En plus, ce n’est pas hyper réussi.

Déjà, parce que les conflits relationnels ne se basent sur rien. La télépathe passe son temps à être faussement torturée, ne pas savoir qui elle est vraiment, si ses proches disent la vérité, etc… Le film aurait bien mieux fonctionné si d’elle-même, elle pétait un câble, alors que clairement, on sait que c’est à cause de la force cosmique. Mais personne de son entourage ne creuse plus loin, donc ce n’est pas crédible.

Ensuite, on voit tellement vite où ils veulent en venir, que le film est long (même s’il n’atteint pas les deux heures) Bien que des créatures supplémentaires fassent leur apparition, leur plan est nul. Car archi-basique, il crée juste un obstacle artificiel dans l’histoire.

Enfin, les combats sont d’une triste pauvreté. Je les trouve mous, illisibles et parfois Grand-Guignol. À choisir, je préfère largement les batailles dans X-Men Origins : Wolverine, c’est dire. Ils ont même piqué une idée de la Justice League, en arrivant à faire moins bien.

Côté personnage, leur utilisation apparaît assez inégale. Bien que gérer plusieurs personnalités en même temps reste compliqué, leur part à l’écran se limite trop. On se focus surtout sur Xavier (James McAvoy) et Jean (Sophie Turner), tandis que les autres sont fonctionnels, sans qu’on puisse s’attarder vraiment dessus. J’aurai aimé par exemple que l’intrigue développe plus Diablo (Kodi Smit-McPhee) D’autant que son accent allemand a disparu…

Cela dit, X-Men Dark Phoenix n’est pas à 100% à jeter, car il arrive à caler des intentions de réal efficace à quelques rares moments. De plus, l’aspect de la force cosmique est délicieux pour les yeux. De plus, la création de ce film n’était pas encore sous le label Disney (suite au rachat de la Fox). Ainsi, l’ambiance n’est pas marvelisée. On ne se tape pas des vannes toutes les deux minutes et c’est bien.