Thor : Ragnarok

Je profite encore un peu de l’Imax 3D sans supplément avec Thor Ragnarok. Autrement dit, je suis prêt à aller voir n’importe quoi…

Le principal problème de Thor Ragnarok concerne la présence de beaucoup, beaucoup trop de blagues.

En effet, impossible pour moi de rentrer dans le film. Notamment à cause des moments sérieux trop courts pour se replonger dans l’intrigue. Certains gags m’ont fait rire, mais la recette Marvel a abusé de sa valeur ajoutée. Ce qui rend ainsi le long-métrage prévisible. D’ailleurs, je n’arrive pas à apprécier les reprises de chansons des années 80. Je ne trouve pas qu’elles ont leur place. Tout comme les thèmes aux sonorités rétro, il faut revoir la justification.

Ensuite, concernant l’histoire, il s’avère qu’elle est très basique et pratiquement sans intérêt. Pour le coup, je n’ai même pas trouvé d’avancement significatif vers Infinity War (j’espère que Black Panther en aura, lui)

D’ailleurs, l’antagoniste qu’interprète Cate Blanchett, est, disons-le, assez naze. En effet, elle semble  un peu badasse au début, puis tombe terriblement dans les clichés par la suite. À savoir en mode « je suis méchante et je veux le pouvoir ! ». Ce qui la rend juste pathétique et inintéressante.

Même Thor, que je n’apprécie pas plus que ça déjà à la base, a bien changé et perd de sa nature de Dieu. Sans parler de Loki, toujours par Tom Hiddleston, qui à contrario, n’a pas du tout évolué en 4 films. Il nous envoie une fois des ses pseudo-péripéties lassantes. Pour le coup, on peut retrouver une pique à ce sujet. Concernant Hulk, le géant vert se réduit à un monstre enfantin, perdant l’aspect de créature torturée.

Heureusement, j’ai retenu tout de même quelques bonnes choses sur d’autres personnages. Comme un des héros qui fait un petit retour, dans un crossover intéressant. Qui propose notamment un montage de la séquence. Aussi, Jeff Goldblum dans le rôle du Grand Maître, m’a bien plu grâce au jeu original pour se démarquer des autres mégalos dans d’autres films. Enfin, Tessa Thompson rentre dans les bottes de Valkyrie et porte un personnage féminin fort. Elle contrebalance ainsi avec les muscles en face.

Au passage, la conversion en 3D, qui n’a pas servi énormément, par moment était assez moche, l’Imax ça ne pardonne pas.

Pour finir, la réalisation de Taiki Waititi apportent tout de même quelques bonnes scènes. Elles propose des cadrages précis et des jeux de lumières ambitieux. De même, Thor sans son marteau, ça envoie du lourd, il faut l’admettre.