The Revenant
- Modifié le 12/10/2023
Pour 2015, j’ai dû attendre mars avec Chappie, pour recevoir ma première claque de l’année. En 2016, janvier entame à peine la fin du mois que déjà, je sais déjà quel sera mon film préféré de l’année.
Synopsis de The Revenant
Je n’ose pas trop vous parler du synopsis, car il doit tenir sur quelques lignes, donc autant vous dire que ça spoile la moitié du film si je vous parle de l’action de base… On va résumer à de la survie dans la neige au temps des westerns !
The Revenant (Bande-Annonce)
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Mon avis détaillé sur The Revenant
Donc il faut savoir que le film sort le 24 février 2016 en France et que le Grand Rex a organisé l’avant-première officielle le 18 janvier, en présence de M. Iñárritu, M. Leonardo Di Caprio et de M. Will Poulter. Comme j’étais accompagné, j’ai pu en profiter pour rester vers le tapis, pendant qu’on me gardait une place en balcon, afin d’avoir des photos de près… et je vous avoue être assez content du résultat ! J’ai pu ensuite entrer pour la dernière partie du discours d’introduction (lorsque Leonardo est arrivé en fait) pour rejoindre mon ami, à quasiment 2 min avant que le film commence.
Et quel film. Ce que vous pouvez voir dans la bande-annonce reflète exactement ce que vous pouvez voir dans le film. Tous, je dis bien tous, les plans sont magnifiques, hyper bien composé et bien éclairé. Vous allez être confronté à une grande focale, qui donne un effet de panorama pour les paysages et des portraits plus grands. En fait, ils auraient pris n’importe quel plan du film, ils les auraient montés à l’arrache pour une BA, ça aurait fonctionner.
Accompagnés d’une musique simple mais efficace. J’avais beau l’avoir entendu pendant près d’une heure dans le froid, je l’ai trouvée super juste, car elle collait bien à l’ambiance.
Ambiance d’ailleurs crue, réaliste, sombre. La nature pardonne pas, ni les hommes d’ailleurs. Les combats sont d’une efficacité et d’une cruauté, on souffre pour tout le monde.
Niveau casting on a du lourd. Déjà Leonardo Di Caprio qui signe, sans doute, un de ses meilleurs rôle, si ce n’est pas le meilleur. Je n’ai pas encore pu regarder toute sa carrière mais qu’est-ce que ce rôle-là déboite ! Il donne tout ! Aussi en tant que personnage mais aussi en tant qu’acteur. On sent qu’il y met du sien, qu’il nous montre une facette qu’il ne nous avait pas encore partagé. Inédit dans sa carrière comme pour le cinéma en général. Je n’ai pas vu un tel degré de réalisme. S’il n’a pas d’Oscar cette année, je ne sais vraiment pas qu’est-ce qu’il faut au jury… Il tient le film, c’est une certitude, du moins quand il est tout seul. Car lorsque d’autres personnages sont dans le champ, tout le monde fait un taff de ouf. Avec Tom Hardy, méconnaissable, en sacré connard, il faut le dire. Puis Domhnall Gleeson, en chef de troupe, qui m’avait toujours habitué à des rôles de geek timide, qui là, prend une importance incroyable, un homme d’assurance et de méfiance redoutable. Contrairement à Will Poulter, qui lui, prend le rôle du petit bleu finalement, mais très bien fait aussi. Sans parler des indiens, qui sont plus vrais que nature.
Non vraiment, après Birdman, qui m’avait déjà laissé bouche bée, le réalisateur nous as encore transcendé, dans une immersion totale du froid de l’Amérique profondément sauvage. Notamment avec encore l’usage de plans-séquence (scène dans les coupes sont très espacés) qui permettent un visionnage contemplatif plus naturel, les scènes de dialogue comme les combats. Une grande aventure, à ne pas mettre entre tous les yeux, car des scènes sont assez violentes, humains comme animaux.
Encore merci au Grand Rex, pour avoir organisé, une fois de plus, une superbe soirée !
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